La troisième journée du procès pour séquestration, violence en réunion, torture et actes de barbarie par cinq spinaliens en 2018 près de la gare d’Epinal s’est poursuivi par l’audition des médecins, des experts en ADN. Dans un deuxième temps, deux amis des victimes ont témoigné avant l’intervention de l’éducatrice qui a suivi deux des prévenus durant plusieurs années.
L’ADN a parlé
La matinée a débuté par l’audition des différents médecins qui ont ausculté les victimes après les agressions. Pis ce fut au tour des experts en ADN. Deux analyses croisées par deux cabinets d’expertise qui ont donné les mêmes résultats. A savoir que les expertises des scellés ont mis en évidence l’ADN des victimes sur différents objets. Seul l’ADN de trois des cinq prévenus a pu être identifié, les objets ayant été manipulés par trop de personnes. L’ADN de l’homme qui s’est fait tabassé à deux reprise a été trouvé sur le lien de serrage de ses mains dans le dos, sur les gants qui ont servi à le frapper, sur le soutien-gorge de sa compagne, dans les prélèvements de sang sur le mur. L’ADN de jeunes femmes apparaît sur plusieurs objets. Pour les prévenus, seul l’ADN des trois frères a été trouvé notamment sur une casquette, une veste, une tondeuse, les gants.
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