Comme à chaque échéance présidentielle et législative, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) lance une étude sur la participation électorale qui vise à connaître de façon précise les habitudes de vote. Pour ce faire, la participation au vote sera relevée par des agents de l’Insee sur les listes d’émargement qui sont mises à la disposition du public dans les préfectures durant les 10 jours qui suivent le scrutin.
Un échantillon anonyme et apolitique
À partir du Répertoire électoral unique tenu par l’Insee, conformément à la loi n° 2016-1048 du 1er août 2016, l’Institut a sélectionné au hasard 35 000 électeurs au niveau national et 2 500 au niveau de la région Grand Est. Ainsi, cette collecte permet des études statistiques sur le taux de participation selon l’âge, le sexe et d’autres caractéristiques des électeurs, obtenues grâce au rapprochement avec les informations recueillies lors des recensements. Il est donc totalement impossible d’identifier les préférences politiques des électeurs : seule la participation au vote sera connue.
Une connaissance fine des habitudes de vote
Lors des élections précédentes, ces études ont permis de mesurer le vote intermittent (c’est-à-dire que le vote ne s’effectue qu’à certains tours des élections), la participation systématique (vote à tous les tours) et enfin l’abstention systématique. Par exemple, en 2017, 14 % des personnes inscrites sur les listes électorales françaises n’ont voté à aucun des scrutins nationaux qui ont eu lieu cette année-là (présidentielle et législatives). Au niveau de la région, cette abstention systématique concernait également 14 % des personnes inscrites.
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