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vendredi 20 septembre

Saint-Etienne : l’APE poursuit son combat contre la centrale d’enrobage

"La semaine dernière (...) les odeurs pestilentielles dégagées par cette exploitation étaient insoutenables"

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Photo d’archives 

Fondée en 1993 à Saint Étienne, l’association de protection de l’environnement (APE), reconnue d’intérêt général, alerte et agit contre des nuisances générées par la centrale d’enrobage située sur le territoire de la commune. Près de 30 ans après, le combat des membres de l’APE continue. Une Assemblée Générale vient d’avoir lieu. L’occasion de faire le point sur l’actualité. 

Plusieurs élus étaient présent à cette occasion. Catherine Louis, présidente de la Communauté de Commune, Christophe Naegelen, député, et Michel Demange, maire de Saint-Etienne. Une quarantaine de personnes environ a fait le déplacement. Par visioconférence, l’avocat de l’association, Maître Faro, a fait part de l’avancée du dossier et l’expert scientifique a exposé son point de vue et ses recherches. « Il y a vraiment de plus en plus de problèmes », affirme Philippe Germain, président de l’association. « Depuis le mois de mars, c’est une catastrophe ». De nombreuses plaintes ont été déposées sur un formulaire accessible en ligne. Elles ont été transmises à la DREAL, organisme D’État ayant notamment en charge la surveillance des installations à risques.

Depuis 2018, une nouvelle centrale a vu le jour. A la suite de la demande présentée par l’exploitant et après instruction de la part du Préfet, « ce dernier a conclu que le projet n’entraînait pas de modification substantielle du code de l’environnement et qu’il n’y avait donc pas lieu d’engager une nouvelle procédure d’autorisation », explique l’association. « De ce fait, il n’y a pas eu d’enquête publique, d’étude d’impact, d’étude d’évaluation des risques sanitaires (ERS) et on se réfère à un Arrêté Préfectoral correspondant à l’ancienne centrale d’enrobés qui est désormais détruite ». La décision prise alors par le Préfet est donc contestée. « Nous constatons également des nuisances encore plus importantes générées par cette nouvelle centrale ». La semaine dernière, par exemple, « les odeurs pestilentielles dégagées par cette exploitation étaient insoutenables », affirme le président de l’association.

« Cette usine est en plein cœur d’une zone NATURA 2000 et se situe à 200 mètres d’une station de captage d’eau nécessaire à notre consommation », affirme Philippe Germain. « Cela nous inquiète fortement ». Depuis de nombreuses années maintenant, l’APE a entrepris diverses démarches dont des pétitions, des manifestations, une conférence, des réunions publiques, des analyses par des laboratoires démontrant notamment que cette centrale rejette des substances chimiques. « Nous sommes conscients que la fabrication de bitume est indispensable pour notre réseau routier. Mais ces installations classées pour l’environnement sous la tutelle des services de l’Etat, devraient afin de limiter les risques être implantées en dehors de toutes agglomérations et en aucun cas proches d’habitations », affirme l’association. « Nous invitons toutes les personnes soucieuses du bien-être et de la qualité de vie du bassin de Remiremont à nous rejoindre ». 

Pour plus de renseignements rendez-vous sur : http://www.pollutionsaint-etiennelesrt.com/

AG

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