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vendredi 20 septembre

Saint-Nabord : des essences variées pour adapter la forêt au changement climatique

« Avec l’espoir que nos essences locales finissent par s’acclimater »

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Source : Mairie de Saint-Nabord

La forêt est une ressource importante pour Saint-Nabord et pour les visiteurs. Lieu de loisir, espace privilégié pour les promeneurs, elle fournie évidemment aussi du bois. Des élus municipaux avaient rendez-vous ce week-end en forêt communale avec Cédric Babel, adjoint à la forêt, accompagné de Gilles Oudot, responsable ONF sur le secteur de Remiremont et de Philippe Michel, technicien forestier ; pour parcourir les parcelles reboisées dans le cadre du plan de relance forestier.

Dépérissement des arbres par manque d’eau et attaques de scolytes… beaucoup de défis à surmonter. « Si notre patrimoine forestier est l’une des premières victimes des effets du réchauffement climatique », affirme la municipalité. « Il en est aussi l’une des solutions pour les atténuer, mais le monde forestier doit pour cela s’adapter à ces grandes mutations et se réinventer. Très gourmandes en eau qu’elles puisent en surface dans nos sols frais et humides, les essences locales, pourvues d’un système racinaire peu profond, souffrent de déshydratation et d’épisodes successifs de sécheresse de ces dernières années. Au vu de la lente mais progressive ascension de notre courbe des températures, dans quelques décennies, chênes sessiles, hêtres communs, sapins pectinés ne trouveront plus dans nos terres vosgiennes, des conditions favorables à leur survie. Les attaques de scolytes responsables de la destruction de forêts d’épicéas sur notre domaine communal sont une des conséquences dramatiques de cette évolution climatique ».

Acteur majeur dans la gestion de cette crise, l’ONF (Office national des forêts) reste mobilisé auprès des communes pour lancer des plans d’actions et préparer la forêt de demain, « une forêt mosaïque composées d’essences variées ». Sensibilisé à ces enjeux, Cédric Babel, adjoint à la Forêt, en collaboration avec Philippe Michel, a utilisé le plan de relance pour financer en partie le reboisement de parcelles décimées par cette crise sans précédent. Une subvention de 16 000 € sur un coût total de 27 000 €. « Ainsi sur les 9,9 hectares de forêt d’épicéas détruits par les scolytes, 2,5 ha ont bénéficié d’un programme inédit de plantations composées d’essences plus adaptées au climat des prochaines années », explique la municipalité. « Sur des trouées localisées aux Acensements et à Grately, chênes pubescents, châtaigniers d’Ardèche, cèdres de l’Atlas, Pins Laricio de Corse, robiniers, douglas, mélèze d’Europe… ont été plantés par placeaux ou damiers de 1000 m2 et munis de protection en bambous pour pallier les dommages causés par le gibier. Ces zones reboisées ne couvrent néanmoins que 30 à 50% des parcelles décimées laissant ainsi toute ses chances à la régénérescence naturelle avec l’espoir que nos essences locales finissent par s’acclimater ».

 

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