Pour l’ACFV, dans les mois qui viennent, la demande en bois énergie devrait augmenter. Ce jeudi se déroulait l’assemblée générale de l’association des communes forestières des Vosges. L’association veut préserver la forêt pour lutter contre le réchauffement climatique.
De nombreuses communes ont fait part de leurs problématiques liées à la gestion de la forêt communale : vente de bois, affouage, baux de chasse, dégâts de gibier, sécurité en forêt, partage de la forêt entre les différents usagers… L’association des Communes forestières vosgiennes a été créée le 31 janvier 1942 en pleine occupation allemande afin de défendre les intérêts des forêts pour une meilleure utilisation commerciale ou industrielle des produits forestiers. Louis Gaillemin, maire de Cornimont, conseiller général, député, puis sénateur, en fut le premier président.
Avant cette création, plusieurs associations de communes forestières avaient déjà vu le jour dès 1932 dans différents arrondissements vosgiens : Epinal, Mirecourt, Neufchâteau, Saint-Dié-des-Vosges et Remiremont. En 1932, elles avaient rejoint le Comité de défense forestière de l’Est, du Sud-Est et du Massif central initié par Georges Dangon, président de l’association des communes forestières de la Haute-Savoie et premier Président de la fédération des associations de communes forestières françaises.
A la suite de la mobilisation des communes forestières, le décret du 26 mars 1932 a relevé les droits de douanes applicables à certaines catégories de bois, réduit l’importation de 50% et imposé le recours au bois français en métropole ou dans les colonies. « A l’époque, les enjeux de la forêt étaient exclusivement économiques pour soutenir une filière mise à mal par les conséquences de la crise de 1929. » commente Jérôme Thomas, président de l’association des communes forestières vosgiennes.
Rémunérer les producteurs de bois au juste prix
Aujourd’hui, la multifonctionnalité de la forêt n’est plus remise en question. Au niveau économique, des solutions doivent être trouvées pour rémunérer les producteurs de bois au juste prix. Aujourd’hui l’ACFV tire la sonnette d’alarme : « les communes forestières ne doivent pas être seules à soutenir l’industrie et les emplois qui en découlent, elles n’en ont pas les moyens. » explique Jérôme Thomas.
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