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vendredi 22 novembre

Un premier cas de variole du singe dans le Grand Est

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La variole du singe arrive dans le Grand Est ! Selon le dernier bulletin, du 16 juin dernier, publié par Santé Publique France, un premier cas de variole du singe (Monkeypox en anglais) a été détecté dans le Grand Est.

En France, les infections par ce virus de variole du singe font l’objet d’une surveillance pérenne par le dispositif de la déclaration obligatoire. Selon le dernier bulletin, publié par Santé Publique France, un premier cas de variole du singe a été détecté dans le Grand Est. Santé Publique France n’a pas communiqué sur le département du Grand Est concerné. Au 16 juin, 183 personnes ont été infectées, dont 129 en Île-de-France.

« Au 16 juin 2022 à 14h00, 183 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés en France : 129 en Ile-de-France, 13 en Occitanie, 10 en Auvergne-Rhône-Alpes, 8 en Nouvelle-Aquitaine, 7 dans les Hauts-de-France, 7 en PACA, 5 en Normandie, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 Grand-Est et 1 en Bretagne.

Sur 157 cas confirmés au 15 juin 2022 à 14h00, 153 ont fait l’objet d’une investigation, un demeure injoignable et 3 sont en cours d’investigation.
Tous les cas investigués sont des hommes, âgés entre 19 et 63 ans (âge médian : 34 ans).

Les dates de début des symptômes s’étendent ente le 7 mai 2022 et le 9 juin 2022 (Figure 1). Cette période est inchangée depuis le dernier bilan et les cas nouvellement identifiés sont antérieurs au 9 juin. Les cas ont été diagnostiqués en médiane 7 jours (entre 0 à 22 jours) après le début des symptômes ; de ce fait, les données de la dernière semaine ne sont pas consolidées.

Parmi les cas investigués, 77% ont présenté une éruption génito-anale, 77% une éruption sur une autre partie du corps, 70% une fièvre et 66% des adénopathies.

Parmi les cas investigués, 9 sont immunodéprimés ; aucun n’est décédé.

A ce jour, comme dans les autres pays d’Europe, ces cas sont survenus majoritairement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique.  La majorité des cas rapporte des partenaires sexuels multiples.

La plupart des cas investigués déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés.

Enfin, 16 des cas investigués sont des cas secondaires.

Parmi les cas investigués, 42 ont voyagé, séjourné ou travaillé à l’étranger avant le début de leurs symptômes, dont certains dans plusieurs pays différents : 21 voyages sont ainsi rapportés en Espagne, 7 en Belgique, 5 en Allemagne, 3 au Portugal, 2 au Royaume-Uni, 1 au Pays-Bas, 2 au Danemark, 1 au Luxembourg, 1 en Inde, 2 en Suisse, 1 aux Etats-Unis, 2 au Mali, 1 en Colombie et 1 au Maroc. Ces voyages ne constituent pas systématiquement l’origine de la contamination, et la liste des pays cités peut évoluer au fur et à mesure que les données sont consolidées. »

Renseignements : https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/cas-de-variole-du-singe-point-de-situation-au-16-juin-2022

Grand Est

santé

variole du singe

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