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vendredi 20 septembre

Philippe Clément, président de la FDSEA des Vosges : « Ne laissons pas ces idéologues de salon continuer leur écologie destructrice »

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Alors que les feux de forêts et de chaumes font rage cet été en France, Philippe Clément, président de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles – FDSEA – des Vosges, s’est exprimé à ce sujet hier vendredi :

« Notre maison brûle et on regarde ailleurs. Cette phrase prononcée par Jacques Chirac au Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002 est malheureusement plus que d’actualité avec les événements dramatiques se déroulant dans les Landes cette année, comme dans le Var l’an passé.

Oui, la hausse des températures liée au changement climatique est un facteur aggravant. Nous regardons ailleurs parce qu’une des premières causes, malheureusement, est tout simplement la bêtise humaine de certains pyromanes. Nous regardons aussi ailleurs quand, collectivement, nous sommes capables de prendre en compte les risques d’incendies dans nos forêts souffrantes et que les pragmatiques, souhaitent réaliser des aménagements pour limiter les risques d’incendies ou favoriser l’intervention des pompiers par la construction de chemins ou de coupe-feux. Ces travaux d’aménagement étaient en cours dans ces forêts l’an passé et ont malheureusement été stoppés par des associations environnementales, soutenues par des élus verts du secteur. Ces mêmes élus qui, aujourd’hui, viennent pleurer sur les plateaux de télévision.

L’an passé, par exemple, dans le massif des Maures, sans occulter bien évidemment l’origine criminelle, le pastoralisme aurait pu limiter de façon conséquente les dégâts liés à l’incendie qui ont détruit la forêt et dans le même temps les tortues, censées être protégées justement par l’interdiction du pastoralisme… Un comble.

« Mettons ces gens-là dans le désert et dans 10 ans, il leur faudra acheter du sable » disait Coluche tant leur capacité à prévoir les choses est nulle. Continuons de parler de stockage de l’eau hivernale, de souveraineté alimentaire, de l’entretien de nos paysages par l’élevage. Dans nos Vosges si boisées, le risque d’incendie se pose aussi. De grâce, ne laissons pas ces idéologues de salon continuer leur écologie destructrice. Au final c’est la nature qui en paye le prix. Regardons aujourd’hui tout le concours apporté par les paysans de Gironde et des alentours pour venir en renfort aux soldats du feu. Eux, au moins, sont présents contrairement à bon nombre de nos détracteurs.

Pour finir, rappelons que les agriculteurs sont les premiers écologistes car la nature nous vivons avec et ce, tous les jours. Bonne fin de récolte à vous tous et prudence encore. »

FDSEA

philippe clément

Vosges

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