C’est un épisode de sécheresse relativement inédit qu’est en train de vivre la Perle des Vosges, autrefois pot de chambre de la France et aujourd’hui en manque d’eau… Pour pouvoir continuer à produire de l’eau à la station de Ramberchamp qui alimente les 3/4 de Gérardmer, mais aussi une partie de Xonrupt (350m³/ jour), Liézey (20m³), Le Tholy (120m³) et le haut de Rochesson (4m³), la Ville va devoir puiser dans le lac dès mercredi, comme cela avait déjà était fait en 2003, 2015 ou encore 2020.
Accompagné de Nadine Bassière, adjointe au patrimoine bâti et à la salubrité publique, et de Jérôme Lalevée, chef d’exploitation au service eaux et assainissement, la maire de Gérardmer a tenu à faire un point sur la situation du côté de la station de Ramberchamp. C’est ici que l’eau pompée dans le lac va prochainement être acheminée mais avec une procédure différente par rapport aux années précédentes : auparavant, l’eau était répartie sur la nappe phréatique du site qu’elle rejoignait par infiltration. Désormais, elle sera directement injectée dans la station de traitement, étant alors considérée comme nouvelle source d’eau, ce pourquoi l’ARS insiste sur la nécessité d’effectuer des tests avant son utilisation et sa diffusion dans le réseau d’eau.
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