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jeudi 19 septembre

La Bresse : « Camille ad honores », une pièce qui interroge Camille Claudel et sa folie

La Compagnie Cent Scènes présente deux dernières fois la pièce

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Après le succès des 4 premières représentations en début d’été, la Compagnie Cent Scènes présente deux dernières fois la pièce Camille Ad Honores, au Petit Théâtre du Neufpré, vendredi 16 et samedi 17 septembre.

Les 40 places du Petit Théâtre du Neufpré sont un peu limitées : toutes les représentations qui y ont eu lieu se sont déroulées à guichets fermés, et ce sera encore le cas vendredi 16 septembre. Il reste toutefois des places pour la séance de samedi 17 septembre (une trentaine à l’heure où sont écrites ces lignes). Il faut dire que l’émotion était puissante, et le public conquis par cette pièce, Camille Ad Honores, de France Gros, mise en scène par René Vincent-Viry.

10 mars 1913 – Atelier de Camille Claudel : deux infirmiers forcent la porte. Comme Camille s’est barricadée, ils sont obligés de passer par la fenêtre. Quelques minutes plus tard, ils la balancent dans leur fourgon.
Direction : l’asile de Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne. Raison de l’internement : démence paranoïde avec délire de persécution. Camille a 48 ans. La voilà enfermée pour toujours. Jusqu’à sa mort, 30 ans plus tard.

Comment en est-on arrivé là ? L’internement était-il inévitable ?

La pièce Camille Ad Honores, publiée en 2008, remonte le fil du temps et invite les spectateurs à s’interroger. Sur le destin tragique de Camille. Sur sa fameuse «folie». Plus généralement, sur notre rapport à la folie : celle des êtres qui nous sont chers et qui, parfois, s’éloignent de nous. Lentement, et irrémédiablement. Que nous ne comprenons plus.

Sa pièce nous convie à regarder, la folie de Camille (si folie il y eut) droit dans les yeux. À l’état brut. Dans toute sa nudité. En train de «se créer», le temps de quelques scènes. Obligeant les spectateurs à se demander : La folie a-t-elle ses raisons ? Fallait-il enfermer Camille ? Sachant que cette dernière confia un jour : «Si on dit que je suis folle, j’aimerais que ce soit vrai.»

Distribution : Laura Poirot-Fraschini (Camille Claudel), Karen Mengin (Thérèse/Solange), Éric Vincent (Paul Claudel), François Vaxelaire (Dr Michaux), Xavier Battistella (Eugène Blot), Mireille Lemaire (Jessie Lipscomb), Julien Vincent Viry (lumières et son), René Vincent-Viry (mise en scène, création décors), Françoise Vincent-Viry (costumes).

Durée : 1h30

Tél : 06.85.10.05.22 – contact@compagniecentscenes.fr
Association loi 1901. Membre de la FNCTA.
Siège social : 25 route du Brabant 88250 LA BRESSE – www.compagniecentscenes.fr

Communiqué 

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