Photo de gauche par Giorgia Meloni
Le parti « Fratelli d’Italia » de Giorgia Meloni est arrivé largement en tête des élections de ce dimanche en Italie. La coalition des droites, à laquelle participaient aussi la Ligue et Forza Italia, a remporté le scrutin. Une victoire qui a des répercussions évidemment internationales.
« Pour moi, c’est le peuple qui a gagné », affirme Marina Collin-Duparcq, référente du mouvement politique Les Patriotes dans les Vosges. Une victoire due notamment à l’union de plusieurs mouvements. « Ce bloc de droite qui s’est rassemblé, qui a compris que l’union fait la force ». Pour l’ancienne conseillère régionale, c’est un exemple à suivre : « C’est ce qu’il faut qu’on fasse en France aussi ». Selon la Vosgienne, on peut avoir des désaccords, mais s’entendre sur l’essentiel : la défense de la France.
Marina Collin-Duparcq voit dans cette élection un événement « positif ». « Maintenant il faut les voir au pouvoir », estime-t-elle. « Tout le monde peut faire des promesses et ne pas les tenir ». Elle évoque le cas d’Alexis Tsipras en Grèce, élu sur une ligne relativement radicale et anti-système : « Il a retourné sa veste ». La future présidente du conseil va-t-elle tenir la ligne qu’elle a fixée, sur les grands thèmes de la défense de l’Italie, de l’immigration, des libertés, des sujets de société. L’avenir le dira.
La référente du mouvement Les Patriotes dans les Vosges pointe « le portrait qu’on dresse de Madame Meloni ». Et notamment sa proximité supposée avec le fascisme. « C’est pas du tout le cas ». Un comportement autoritaire qui serait en revanche bien critiquable, ce serait celui de la présidente de la Commission Européenne, qui a évoqué l’utilisation de moyens de pression contre un pays de l’UE « si les choses vont dans une direction compliquée ». Du « chantage », selon la femme politique vosgienne. « L’attitude que Madame Von der Leyen a, j’appelle ça de la dictature », affirme Marina Collin-Duparcq. « Les italiens n’ont pas de leçon à recevoir de cette dame ».
Marina Collin-Duparcq est d’autant plus touchée par cette élection qu’elle a un lien fort et spécial avec l’Italie, dont sont originaires certains de ses ascendants. Elle a une nombreuse famille en Emilie-Romagne. Elle y est allée cet été pour la première fois. Donc elle ne peut évidemment pas être indifférente à ce qui se passe de l’autre côté des Alpes. « J’y suis profondément attachée », affirme-t-elle. « C’est mes racines ». L’ex-conseillère régionale a d’ailleurs récemment décidé de créer une association d’amitié Franco-Italienne.
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