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vendredi 20 septembre

Le Val d’Ajol : ils sillonnent les Hautes-Vosges avec un fournil ambulant

Le projet de Myriam Micheletto et Piotr Bazin se concrétise. Les tournées du "Pain des Hauts" ont commencé.

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Il y a quelques mois, Myriam Micheletto et Piotr Bazin, deux habitants du Val d’Ajol, ont décidé de se lancer dans un projet original : créer un fournil ambulant pour sillonner les Hautes-Vosges. Le couple avait mis en place une cagnotte en ligne pour récolter des fonds pour financer le lancement de cette activité. Le projet se concrétise actuellement, avec les toutes premières tournées.

Il est désormais possible de retrouver « Le Pain des Hauts » sur différents points de vente : à Plombières les vendredis matin. Le mardi au Père Biobio à Gerardmer. A Sapois en face de la salle polyvalente de 11h à 12h30. Ce dimanche et le 16 octobre au Tholy pour le marché bio. Sur des marchés occasionnels. Les deux boulangers seront peut être aussi bientôt présents sur la commune de Gerbamont et sur le Val d’Ajol. Pour suivre l’actualité de l’entreprise, rendez-vous sur : Le Pain des Hauts – Fournil Ambulant.

L’idée remonte à plusieurs années déjà. Myriam Micheletto et Piotr Bazin se sont rencontré à Nancy et ont décidé de partir sur l’île de Chypre, dont une partie de sa famille à elle est originaire. Elle est bijoutière de formation. Lui a une licence d’agronomie. Dans le village Mitsero, ils découvrent l’apiculture, la permaculture et enfin la fabrication du pain au levain cuit au four à bois. Jean Luc Clément, artisan boulanger de la Ferme César près de Lausanne, en Suisse, les initie. « C’est lui qui nous a donné tous les secrets du métier », nous expliquait Myriam il y a quelques mois. « Il nous a montré comment faire le pain, les fermentations, comment entretenir son levain ».

Le couple commence à vendre du pain sur les marchés chypriotes, ce qui fonctionne fort bien. De retour en France, en 2016, et deux enfants plus tard, ils trouvent chacun du travail et Myriam obtient son CAP boulanger suite à une formation d’un an, en alternance à la boulangerie des chanoinesses à Remiremont. Petit à petit le projet a mûri. L’idée du « Pain des Hauts » s’est finalement imposée. « On ne voulait surtout pas de boutique (…) On s’est dit : pourquoi on ne ferait pas un fournil ambulant ? ». C’est toute l’originalité de leur projet. Ce système apporte de nombreux avantages : mobilité, possibilité de défourner devant les clients. Le local est privilégié pour les matières premières. Les économies d’énergies et les méthodes traditionnelles sont aussi au cœur du projet.

 

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