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La cavalière ajolaise Julie Gerardin, a réalisé une superbe performance et signé une 8eme place au le championnat de France d’endurance équestre 120km à Fontainebleau la semaine dernière. Une réussite qu’elle partage avec son compagnon Abel et tous ceux qui l’entourent lors de ses entraînements.

Après des mois d’entraînements aux alentours de son domicile, Julie Gerardin et son cheval Abel ont réussi à s’illustrer sur un plateau très relevé à Fontainebleau lors d’une compétition deux étoiles avec des compétiteurs internationaux. «  Cette 8^e place en championnat de France est un bon classement face à une concurrence internationale ».

Une réussite qui s’inscrit dans la continuité d’un entraînement sur de nombreuses années de complicité. « On a passé les qualifications de 20 à 100 km en niveau amateur avec Abel . En 2018, on est devenu professionnel avec des épreuves de plus  haut niveau ». En 2019, Julie Gerardin était arrivée 2^e en international sur 80 KM.

Cette jeune femme de 34 ans, expert-comptable, maman de deux enfants est passionnée d’équitation depuis qu’elle a 11 ans. Elle a débuté au centre équestre La Grange Puton à Remiremont d’où elle est originaire.  Après 10 ans consacrés au saut d’obstacle, elle décide de se tourner vers l’endurance en club. Elle achète sa première jument nommée Pique-Prune à l’âge de 25 ans avec laquelle elle a pratiqué l’endurance en amateur pendant six ans.

Quand Julie Geradin a acheté Abel, un pur-sang arabe, il n’avait que deux ans et depuis ils sont inséparables. « C’est un cheval volontaire, compliqué, peureux mais très gentil ». Et peureux justement complique les entraînements même si elle réside au Val d’Ajol au lieu-dit Pombegoutte. «  Les automobilistes ne respectent pas les cavaliers et ils effrayent trop souvent les chevaux par leur conduite non adaptée même si on se signale. Et c’est pareil avec les chasseurs. Les gens ne comprennent pas que c’est un sport à part entière e qu’il faut respecter certaines règles, notamment de sécurité ».

Abel est au repos pour trois mois. « Son organisme a beaucoup pris avec les efforts. Il a besoin de récupérer avant notre prochain objectif le 23 juin 2023 à Compiègne ». Une nouvelle compétition auxquelles elle associe son équipe d’assistance Sarah Ausseurs Reckel, Remy Jacob et son conjoint et maréchal ferrant Francky Stephan. La relève est déjà assurée. Son fils Quentin, âgé de 8 ans, concoure en sauts d’obstacle également à la Grange Puton.