Photo d’illustration
Ce mardi 29 novembre, la Confédération française de la boucherie-charcuterie organise une manifestation en tenue de travail devant l’Assemblée nationale, pour protester contre le coût de l’énergie. A La Bresse, les bouchers se montrent solidaires du mouvement. Il est prévu d’y participer symboliquement en éteignant les lumières de 11h à 13h, en signe de solidarité.
Selon la confédération du métier, il s’agit d’une « manifestation historique, la première pour la profession depuis plus de 20 ans ». Le secteur subit de plein fouet la crise énergétique. La situation est particulièrement tendue. « C’est compliqué », explique Monsieur Grandemange, de l’établissement « Du pain au lard », à La Bresse. « On se bat pour avoir un bouclier », contre la hausse des prix. Car il est difficile de faire face aux coûts « contraints », et à la multiplication des coûts. La Confédération appelle, partout en France, dont dans les Vosges, les artisans bouchers-charcutiers à éteindre symboliquement leurs lumières en signe de protestation.
« Les factures ont doublé, triplé, quadruplé pour certains »
« On coupe toutes les lumières à 11h », affirme un autre boucher charcutier vosgien. « Quand vous avez des factures qui ont multiplié par 4 en électricité… ». Couplé à une augmentation vertigineuse du gaz. « Déjà qu’on paye assez cher en temps normal », pointe le commerçant. « Tous les artisans, on est tous impacté (…) On est tous dans le même bateau ». Le boucher souhaite une limite pour la hausse des prix. C’est pour cela qu’il est solidaire des manifestants qui se rendent à Paris. « En Espagne, en Allemagne, le prix du megawatt/heure est limité. Nous en France, on n’a pas de limitation », explique-t-il. « C’est très très compliqué ».
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