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vendredi 20 septembre

Remiremont : la scène finale de « Ce qui appartient à César » tournée sur le parking du centre aquatique

Le film doit être diffusé l'an prochain sur la chaine Arte

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cesar film remiremont (12)

Il y avait de l’animation ce mercredi soir sur le parking du centre aquatique de Remiremont. L’équipe du film « Ce qui appartient à César » était en effet en plein tournage. La réalisatrice Violette Gitton a effectué les prises de vues de la séquence finale de son premier court métrage, qui sera notamment diffusé sur la chaîne Arte l’an prochain.

Le tournage du film a commencé mercredi dernier à Remiremont, pour 8 journées au total. L’équipe de « César » a trouvé ici tous les décors adaptés au scénario. Et il semble que les participants garderont un bon souvenir de leur passage dans les Vosges. « Que ce soit au stade Béchamp, ou la piscine, ou la salle d’escrime, on a été très bien accueilli », souligne le producteur Jules Reinartz. « On est très content d’être venu ici ». Ce jeudi soir, la scène tournée en extérieur, sur le parking du centre aquatique, a réuni quelques acteurs et figurants. Et aussi un acteur un peu particulier : « Choupi », un joli chat blanc de cirque dressé pour répondre aux indications de ses maîtres.

Le film réunit notamment l’actrice Billie Blain, Aliocha Reinert et Marius Plard au casting. La photographie est de Martin Laugery. Le film est produit par Jules Reinartz pour Films Grand Huit, lauréat des César court-métrage de fiction et de documentaire 2022. D’un budget de 90 000 €, « Ce qui appartient à César » a notamment convaincu la Région Grand Est, la Région Sud et Arte. Voici le synopsis : « César a 12 ans lorsque sa grande soeur Lou est victime d’une agression sexuelle. Dans les vestiaires des cours d’escrime qu’il fréquente, tout se mesure à l’aune de la violence. César voudrait prendre part à tous les combats mais n’a pas les armes ».

« Je souhaite avec ce film porter un regard cru sur la fragilité de la préadolescence », affirme la réalisatrice. « César s’en fait l’émissaire, nous guidant à travers les différentes strates de son quotidien, de son comportement et de sa personnalité ». C’est dans cette logique que Violette Gitton souhaite pour « Ce qui appartient à César » une mise en scène sobre et rigoureuse. « Comme dans Tomboy de Céline Sciamma, la caméra épaule et les plans fixes rythmeront les déambulations de César et l’architecture brutale des espaces publics contrastera avec les corps juvéniles. La douceur sera présente chez mes personnages et dans certaines de leurs interactions, mais pas dans l’esthétique même du film ».

« La singularité de Ce qui appartient à César réside dans le point de vue choisi qui n’est pas celui de la victime directe mais celui du jeune frère », affirme Jules Reinartz. « L’agression sexuelle n’est pas le sujet de film, elle n’est pas non plus un prétexte. Elle est le point de départ d’une exploration, celle des répercussions insidieuses d’un tel événement sur un jeune garçon. Elle interroge une problématique contemporaine prégnante : que veut dire devenir homme. La question est vertigineuse. Sans avoir la prétention d’y répondre, le film en explore une infime partie qui est celle de l’injonction à la violence pour exister dans un groupe masculin ». La diffusion du film devrait avoir lieu en 2023 sur la chaîne Arte, après un passage espéré dans plusieurs festivals.

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