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vendredi 22 novembre

Secours catholique des Vosges : un reste à vivre de moins de 7,5 € par jour

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Le contexte international, marqué par la guerre en Ukraine, a fait qu’une crise économique a pris la suite de la crise sanitaire et sociale dont nous sortions à peine. C’est dans cette configuration que le Secours Catholique-Caritas France publie comme chaque année son rapport statistique sur l’état de la pauvreté en France. Ce jeudi matin, une présentation a eu lieu à la maison diocésaine d’Epinal.

7000 personnes ont été rencontrées et accompagnées en 2021 par le secours catholique, par les 1000 bénévoles, dans les 56 équipes locales. Le rapport statistique sur l’état de pauvreté  en France et en Lorraine a la particularité d’observer l’évolution de la situation de ménages rencontrés par l’association depuis 2020.

« Au-delà des chiffres, il nous semble important de mieux évaluer et comprendre l’impact de ces crises successives -sanitaire puis économique –et d’envisager des solutions. » explique la délégation du Secours Catholique des Hauts-de-Lorraine qui constate un niveau de vie médian proche du seuil d’extrême pauvreté.

« La crise sanitaire a conduit certains ménages à venir nous rencontrer pour la 1ère fois, des nouveaux ménages plus en emploi ou au chômage et percevant des revenus du travail et des transferts, mais très fragilisés par la crise sanitaire » poursuit le Secours Catholique des Vosges.

70% des ressources des ménages utilisées pour des dépenses contraintes.

Les dépenses pré-engagées représentent près de 60% des ressources disponibles, soit une part 2 fois plus importante que pour l’ensemble des ménages vivant en France (30%).

Deux ans après le début de la crise sanitaire,près de 70% des ressources des ménages sont utilisés pour l’ensemble des dépenses contraintes.

Une fois les dépenses pré-engagées payées : un revenu arbitrable faible est disponible. Le secours catholique constate aussi, deux ans après le début de la crise sanitaire : « un niveau inférieur à l’avant crise. Le ¼ des ménages les plus pauvres qui ont été accueillis pour la première fois 2 ans après la crise ont un niveau de vie arbitrable inférieur à 100€ par mois, soit une perte de 35 € par rapport à la situation d’avant crise. « 

7,5 € par jour, soit une diminution de 0,5 à 1€ par rapport à l’avant crise

2 ans après l’émergence de la crise, la moitié des ménages rencontrés  par le Secours Catholique des Vosges disposent d’un reste à vivre de moins de 7,5 € par jour, soit une diminution de 0,5 à 1€ par rapport à l’avant crise.

Pour le Secours catholique des Vosges, cette baisse du reste à vivre s’explique « par le poids des crédits et dettes accumulés par les ménages déjà connus des équipes, mais aussi par le poids croissant des dépenses contraintes chez les ménages nouvellement accueillis dont les revenus ont été particulièrement déstabilisés par la crise ».

Ils constatent aussi que « les ménages aux niveaux de vie les plus modestes sont davantage impactés par la hausse des prix »

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