La 26ème édition Semaine de la Photographie a lieu du 2 au 12 février 2023. Au programme des expositions, diaporamas, projections cinématographiques et conférences en intérieur, mais aussi une Flânerie dans certaines rues et places de la ville pendant deux mois. A l’Hôtel de Ville, plusieurs artistes présentent leurs créations. Parmi eux, Maire-Claire Beck, présente des clichés animaliers.
Les visiteurs peuvent découvrir des photographie d’oiseaux réalisées par l’artiste vosgienne. « Intéressée par le photographie dès mon enfance, j’ai toujours eu, ou presque, la possibilité de saisir les moments forts de la vie », explique Maire-Claire Beck. « Famille, nature, amis, moments festifs, rien n’échappait à mon désir d’immortaliser par l’image tout ce qui me semblait important ». Sa passion pour la beauté de la création l’a tout « naturellement » tournée vers la photographie d’animaux. « A l’âge de la retraite, du temps libre et de la liberté, l’évidence de cette passion pour la faune environnante s’est imposée à moi comme un besoin vital, un retour à l’école buissonnière tant pratiquée au temps de mon enfance ».
Parmi les animaux dont les photos sont présentées dans le Grand Salon de l’Hôtel de Ville, Marie-Claire Beck a comme un favori : le pic noir. Il s’agit d’un oiseau forestier. « Un oiseau qui est (…) très discret. Bruyant, mais discret », explique la photographe. Un oiseau « très curieux ». Pour pouvoir réaliser ses clichées, l’artiste a du observer le rythme de l’animal, et « aller se placer avant son heure de rentrée ». Il faut ensuite de la patience. « Être sur place, camouflé, silencieusement ». Après que le pic noir soit rentré dans sa loge, Marie-Claire Beck attend un peu avant de repartir. Sa passion, l’artiste nous la fait découvrir cette semaine à travers une série de clichés qui permettent d’observer de près la beauté du vivant. Une belle réussite, qui s’accorde bien avec la citation de G.K. Chesterton que l’on découvre sur sa carte de visite : « Le monde ne mourra pas par manque de merveilles, mais uniquement par manque d’émerveillement ».
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