En ce début de printemps, une initiative pourrait intéresser les amateurs de jardinage de Remiremont, ou les aspirants jardiniers. Frédéric Simon, adjoint au Développement durable et aux Espaces Naturels a présenté ce mercredi matin l’opération Jardin Éco-citoyen « 1.2.3… Jardin ! ».
Mettre en place un jardin partagé comme on l’imagine, un terrain public où chacun peut venir apporter sa participation, peut avoir quelques inconvénients. Trouver un terrain adapté, d’abord, puis définir qui va s’occuper de quoi, assurer une régularité, gérer les récoltes. Il a donc été décidé de trouver une formule mieux adaptée. « On a un peu réfléchit », explique Frédéric Simon. « Des idées ont germé ». Le concept qui sera mis en place va donner la possibilité à des personnes qui ont un terrain chez elles d’entrer en contact avec des personnes qui n’en ont pas et souhaiteraient pouvoir jardiner.
Ce qui est proposé, c’est un service de « mise en relation entre un propriétaire et un jardinier ». Avec notamment pour objectif de lutter contre l’isolement, d’aider des personnes précarisées à être acteurs de leur alimentation, développer du lien social. Par ailleurs, « on incitera à faire du jardinage propre ». Notamment en n’utilisant pas de produits phytosanitaires. Il s’agira donc de collaborer à l’entretien ou à la création d’un jardin, puis partager les fruits de la récolte. Une idée qui séduira probablement des romarimontains.
En effet, de nombreux vosgiens, comme les habitants des autres départements français, sont attachés au jardinage. « En France, il y a 10 millions de jardins ». On constate une hausse de la pratique dans les dernières années. « Depuis la Covid, on s’est aperçu que le jardin devient nourricier », explique Frédéric Simon. « Depuis la pandémie, la vente des semences a augmenté de 21 %. Et 35 % pour le bio ».
Une urne va être installée à l’accueil de la maire de Remiremont. Il y a aura deux types de bulletins d’inscriptions proposés : « Je suis propriétaire » et « Je suis jardinier ». « Toutes les semaines, on fera le point. En fonction du lieu d’habitation des gens, on fera la mise en relation », affirme l’adjoint au Développement durable et aux Espaces Naturels. Une deuxième urne pourrait être installée à la Médiathèque, où l’on trouve déjà une grainothèque.
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