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jeudi 19 septembre

Le Clerjus : collision Train TER convoi exceptionnel. Le pire évité

Un TER en provenance d'Epinal est entré en collision avec un convoi exceptionnel sur un passage à niveau protégé. 10 blessés légers ont été évacués.

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Train

 

 En ce lundi soir, un peu avant 19 h 30, le nombre de gyrophares et de voitures de secours convergeant vers Bains les Bains a laissé craindre le pire. Et il est clair que le pire a été évité sur la RD 164 au Clerjus !

A charge aux gendarmes de la Brigade de recherches de Remiremont, aidés d’un technicien en Investigation Criminelle, d’essayer de retracer les évènements et causes conduisant à cet accident.

Un TER, parti d’Epinal, circule sur la voie ferrée en direction de Belfort. Pour une raison que l’enquête menée par les gendarmes de la compagnie de Remiremont, sous la houlette du commandant Mouly et du colonel Avy présents sur les lieux élucidera, un convoi exceptionnel transportant un mat d’éolienne se trouve sur la voie au niveau du passage à niveau, quand le train survient. Est-il bloqué, sa longueur n’a-t-elle pas permis de s’extraire à temps du passage à niveau ?

Il est un temps évoqué que grâce à la réactivité du personnel ferroviaire, le train aurait été en phase de ralentissement, ce qui aurait évité un bilan plus dramatique. Information non-confirmée pour l’instant.

Lors de son point presse, Mme Virginie Martinez, directrice de cabinet à la préfecture restera vague quant aux circonstances, s’attachant en priorité au secours des blessés et impliqués dans la collision. « 13 personnes sont impliquées dans cette collision. 10 étaient des occupants du train et 3 autres font partie du convois exceptionnel . » Sachant que pour ce dernier des voitures pilotes sont nécessaires. « Sur les 13 personnes impliquées, 10 sont blessés légers transférés vers les centres hospitaliers de Remiremont et Epinal et 3 sont indemnes, qui seront prises en charge par la SNCF. A 21 h 55, toutes les victimes sont évacuées. » précise Mme Martinez.

Commence alors le travail d’enquête et d’évacuations des engins. Il faudra probablement des engins de relevage pour libérer les voies ferroviaires et de circulation. Est-ce que cela fait par la SNCF ? Les entreprise liées aux convois ? Les deux ? Ces questions allaient trouver leur réponses dans les heures à venir. « Le plus important étant la gestion des blessés. Maintenant, nous allons nous occuper de la gestion des voies » conclut Virginie Martinez.

« En tout une cinquantaine de sapeurs-pompiers sont intervenus, y compris du personnel médical. Nous avions des moyens de sécurisation, mais aucune désincarcération n’a été nécessaire » annonce le commandant Keller. « Les moyens sont déclenchés en fonction de l’alerte donnée, puis retirés au fur et à mesure »

Ce qui est également le cas pour « les unités de gendarmerie, une trentaine présentes sur le site, venus d’Epinal, Remiremont pour sécuriser les routes dans les deux sens, la circulation, mener le travail d’enquête ». A ce titre, et pour une durée indéterminée, la D20/D164 en direction de la Haute-Saône sera déviée, le temps de libérer les voies.

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