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dimanche 30 juin

Réunion publique : Rouge-Gazon et Neufs bois « Sauvons notre patrimoine ». Municipalité 3, Visiteurs 0 !

Maire, Député et population font corps contre la SAFER et le CEN Lorraine peu convainquant à défendre leur dossier.

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Le Maire de Saint-Maurice-sur-Moselle, Thierry RIGOLLET avait fait preuve de pessimisme pour l’organisation de cette réunion publique car un peu avant 20 heures, c’étaitRéunion RG 1 plus de 200 personnes qui se regroupaient dans cette salle devenue trop petite. C’est le sujet brulant du moment, le devenir du Rouge Gazon et des Neufs Bois, qui éveillait jeudi soir la curiosité et l’envie d’explication des Frémis, dossier qui était déjà sur toutes les lèvres en aparté, avant le début de la réunion.

« Bienvenue aux amoureux de la nature…les vrais ! « . C’est par cette phrase bien amenée que le Maire, Thierry RIGOLLET plantait le décor en donnant le maximum d’informations importantes à la bonne compréhension du dossier, sans entrer dans des détails administratifs et juridiques pouvant perturber l’auditoire. «  Nous ne sommes pas opposés à la médiation…travailler ensemble oui, mais ils ne feront pas ce qu’ils veulent…Le conseil municipal a voté notamment la maitrise foncière, touristique et environnementale…Vous passez outre une décision municipale… Vous allez contre des décisions démocratiques soumises au vote… ». Des références faisant état à l’historique du Rouge Gazon et des Neufs Bois, objet de la discorde, finissait de rallier le public à la cause en adressant au Maire des applaudissements nourris et affirmés. «  Les terrains appartenaient aux Luttenbacher depuis des décennies et la commune entretenait…On est un peu chez nous ! » ajoutait Thierry RIGOLLET avant de terminer son intervention sur le rapport humain de ces décisions, qui n’est pas du tout pris en compte. Le Maire disait faire tout ce qui est en son pouvoir pour rétablir la normalité en demandant le soutienReunion 7 des communes des Vosges, organiser des manifestations avec la population, et  se disait attendre le vote du prochain conseil municipal lui donnant quitus pour intenter une action en justice.

La salle excédée commençait à manifester son mécontentement lorsque quelques volontaires prenaient la parole dans le public. Un habitant des Charbonniers : »Plus on avance, plus on nous retire tout…Le Rouge Gazon sous cloche, les Roches de Morte-ville interdites, le col des Charbonniers fermé… ». Le Président du ski-club : » Le club à 102 ans , nous perdons sans cesse des pistes, Les neufs Bois en ruine alors que ça vivait…on a perdu la Jumenterie ! ». Une fille de garde-forestier : »Le garde arpentait toutes ces forêts qui ont toujours été entretenues, nous avons toujours respecter les sites et notre forêt…Vous allez mettre toute une économie par terre car des gens d’ici ont investi pour accueillir, ils ont créé des entreprises, des gites, des restaurants, des boutiques… ». 

Les représentants de la SAFER  Patrick MAURICE, et du Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine Alain SALVI, présents dans la salle tentaient à tour de rôle un début d’essai d’explication, pour l’un d’eux, la manière d’obtention des terrains par préemption, et pour le deuxième d’expliquer la façon de travailler du CNE. C’était peine perdue car dès les premières paroles très peu convaincantes, le public s’insurgeait et huait les intervenants.Reunion 4 « Nous gérons 400 sites dans le Grand Est dont un quart dans les Vosges et n’il n’y a pas de contraintes et de mise sous cloches…Le domaine dont on parle contient des richesses biologiques extraordinaires… ». Et de poursuivre : « Lorsque l’on veut protéger une espèce au bord d’un chemin, on crée un virage au tracé pour éviter l’espèce à préserver… ».

La salle s’indigne et le Maire lance : « Taisez-vous, vous n’êtes pas légitimes! Non seulement on est cocu, mais en plus on paye la chambre… ». Et Patrick MAURICE de déclarer :  » De quoi vous plaignez-vous, ne dites pas que vous n’avez rien, il vous reste 32 hectares… ». Tollé général dans le public encore une fois. D’autres témoignages émanent du public : « Vous pensez que monsieur Luttenbacher a attendu après vous pour planter des petites fleurs ?  » Puis : »Les écolos qui s’approprient des terrains et clôturent pour les protéger, vous protégez des espèces condamnées à mort ! ». Au Club Vosgien c’est : « Chaque fois que l’état gère un dossier, ça prend des années et je vous souhaite de voir votre dossier trainer 20 ans… ». Fernand LUTTENBACHER se levait un instant pour remettre les pendules à l’heure, relevant une erreur dans la superficie des terrains : » les Neufs Bois, c’est 38 hectares et 86 hectares pour le rouge Gazon ». 

C’est Christophe NAEGELEN, député de la 3ème circonscription et dans son fief qui intervenait le dernier. Toujours très pragmatique et précis, le Député détricotait un à unReunion 5 les piètres arguments des représentants de la SAFER et du CNE Lorraine. Et de citer ses contacts dans cette affaires, ses sources et ses appuis au plus haut degré de l’état. Celui-ci argumentait : «  Je ne comprends pas votre point de vue et vos décisions…Le Maire veux un droit de regard…vous restez buttés sur vos positions…Vous gérez 1/3 de vos 400 sites dans les Vosges sans problèmes dites-vous! Simplement parce que se sont des maires qui l’ont souhaité…Ici, on ne veut pas !  « . Le public applaudissait vivement le début d’intervention : «  La petite fleur que vous évoquez existe, parce que nous, les habitants en avons pris soin… ». Christophe NAEGELEN poursuivait en relevant la jurisprudence qui pourrait être relevée sur la véracité des missions de la SAFER, et la façon dont elles sont réalisées.

Après 1h30 d’interventions et d’explications, il était difficile de savoir comment le dossier allait évoluer mais cette réunion publique organisée à l’initiative de la municipalité, a permis de mettre en évidence la forte mobilisation de la population à défendre le bien commun et se mobiliser autour de son Maire. Difficile également de savoir si les décisions d’attributions des bien étaient définitives et sans appel, auquel cas cette réunion aura été vaine. La mobilisation d’une grande partie des élus départementaux et régionaux est semble-il actée, et le Député Christophe NAEGELEN devrait rapidement porter ce dossier brûlant vers les plus grandes instances de l’état.

 

 

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Le Maire de Saint-Maurice-sur-Moselle, Thierry RIGOLLET avait fait preuve de pessimisme pour l’organisation de cette réunion publique car un peu avant 20 heures, c’étaitRéunion RG 1 plus de 200 personnes qui se regroupaient dans cette salle devenue trop petite. C’est le sujet brulant du moment, le devenir du Rouge Gazon et des Neufs Bois, qui éveillait jeudi soir la curiosité et l’envie d’explication des Frémis, dossier qui était déjà sur toutes les lèvres en aparté, avant le début de la réunion.

« Bienvenue aux amoureux de la nature…les vrais ! « . C’est par cette phrase bien amenée que le Maire, Thierry RIGOLLET plantait le décor en donnant le maximum d’informations importantes à la bonne compréhension du dossier, sans entrer dans des détails administratifs et juridiques pouvant perturber l’auditoire. «  Nous ne sommes pas opposés à la médiation…travailler ensemble oui, mais ils ne feront pas ce qu’ils veulent…Le conseil municipal a voté notamment la maitrise foncière, touristique et environnementale…Vous passez outre une décision municipale… Vous allez contre des décisions démocratiques soumises au vote… ». Des références faisant état à l’historique du Rouge Gazon et des Neufs Bois, objet de la discorde, finissait de rallier le public à la cause en adressant au Maire des applaudissements nourris et affirmés. «  Les terrains appartenaient aux Luttenbacher depuis des décennies et la commune entretenait…On est un peu chez nous ! » ajoutait Thierry RIGOLLET avant de terminer son intervention sur le rapport humain de ces décisions, qui n’est pas du tout pris en compte. Le Maire disait faire tout ce qui est en son pouvoir pour rétablir la normalité en demandant le soutienReunion 7 des communes des Vosges, organiser des manifestations avec la population, et  se disait attendre le vote du prochain conseil municipal lui donnant quitus pour intenter une action en justice.

La salle excédée commençait à manifester son mécontentement lorsque quelques volontaires prenaient la parole dans le public. Un habitant des Charbonniers : »Plus on avance, plus on nous retire tout…Le Rouge Gazon sous cloche, les Roches de Morte-ville interdites, le col des Charbonniers fermé… ». Le Président du ski-club : » Le club à 102 ans , nous perdons sans cesse des pistes, Les neufs Bois en ruine alors que ça vivait…on a perdu la Jumenterie ! ». Une fille de garde-forestier : »Le garde arpentait toutes ces forêts qui ont toujours été entretenues, nous avons toujours respecter les sites et notre forêt…Vous allez mettre toute une économie par terre car des gens d’ici ont investi pour accueillir, ils ont créé des entreprises, des gites, des restaurants, des boutiques… ». 

Les représentants de la SAFER  Patrick MAURICE, et du Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine Alain SALVI, présents dans la salle tentaient à tour de rôle un début d’essai d’explication, pour l’un d’eux, la manière d’obtention des terrains par préemption, et pour le deuxième d’expliquer la façon de travailler du CNE. C’était peine perdue car dès les premières paroles très peu convaincantes, le public s’insurgeait et huait les intervenants.Reunion 4 « Nous gérons 400 sites dans le Grand Est dont un quart dans les Vosges et n’il n’y a pas de contraintes et de mise sous cloches…Le domaine dont on parle contient des richesses biologiques extraordinaires… ». Et de poursuivre : « Lorsque l’on veut protéger une espèce au bord d’un chemin, on crée un virage au tracé pour éviter l’espèce à préserver… ».

La salle s’indigne et le Maire lance : « Taisez-vous, vous n’êtes pas légitimes! Non seulement on est cocu, mais en plus on paye la chambre… ». Et Patrick MAURICE de déclarer :  » De quoi vous plaignez-vous, ne dites pas que vous n’avez rien, il vous reste 32 hectares… ». Tollé général dans le public encore une fois. D’autres témoignages émanent du public : « Vous pensez que monsieur Luttenbacher a attendu après vous pour planter des petites fleurs ?  » Puis : »Les écolos qui s’approprient des terrains et clôturent pour les protéger, vous protégez des espèces condamnées à mort ! ». Au Club Vosgien c’est : « Chaque fois que l’état gère un dossier, ça prend des années et je vous souhaite de voir votre dossier trainer 20 ans… ». Fernand LUTTENBACHER se levait un instant pour remettre les pendules à l’heure, relevant une erreur dans la superficie des terrains : » les Neufs Bois, c’est 38 hectares et 86 hectares pour le rouge Gazon ». 

C’est Christophe NAEGELEN, député de la 3ème circonscription et dans son fief qui intervenait le dernier. Toujours très pragmatique et précis, le Député détricotait un à unReunion 5 les piètres arguments des représentants de la SAFER et du CNE Lorraine. Et de citer ses contacts dans cette affaires, ses sources et ses appuis au plus haut degré de l’état. Celui-ci argumentait : «  Je ne comprends pas votre point de vue et vos décisions…Le Maire veux un droit de regard…vous restez buttés sur vos positions…Vous gérez 1/3 de vos 400 sites dans les Vosges sans problèmes dites-vous! Simplement parce que se sont des maires qui l’ont souhaité…Ici, on ne veut pas !  « . Le public applaudissait vivement le début d’intervention : «  La petite fleur que vous évoquez existe, parce que nous, les habitants en avons pris soin… ». Christophe NAEGELEN poursuivait en relevant la jurisprudence qui pourrait être relevée sur la véracité des missions de la SAFER, et la façon dont elles sont réalisées.

Après 1h30 d’interventions et d’explications, il était difficile de savoir comment le dossier allait évoluer mais cette réunion publique organisée à l’initiative de la municipalité, a permis de mettre en évidence la forte mobilisation de la population à défendre le bien commun et se mobiliser autour de son Maire. Difficile également de savoir si les décisions d’attributions des bien étaient définitives et sans appel, auquel cas cette réunion aura été vaine. La mobilisation d’une grande partie des élus départementaux et régionaux est semble-il actée, et le Député Christophe NAEGELEN devrait rapidement porter ce dossier brûlant vers les plus grandes instances de l’état.

 

 

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