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jeudi 04 juillet

La préfète rencontre les élus de la Communauté de communes des Ballons des Hautes Vosges

Une succession d'échanges productifs et de visites d'établissements locaux.

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Ce vendredi à la mairie de Rupt-sur-Moselle était organisée une rencontre entre la Préfète des Vosges et les élus de la CC-BHV.  Le Président Dominique PEDUZZICom com 3 accompagné des maires de la communauté de communes étaient appelés a débattre avec la représentante de l’état, qui souhaitait connaître lors d’un débat ouvert, les préoccupations et les contraintes  des élus de terrain. Christophe NAGELEN, Député de la 3ème circonscription et conseiller régional, se joignait à la réunion.

Le Maire de Rupt-sur-Moselle, Stéphane TRAMZAL, recevait ses confrères et Valérie MICHEL-MOREAU, préfète des Vosges accompagnée du secrétaire général de la préfecture, David PERCHERON en présence de quelques conseillers municipaux.  Celui-ci donnant le départ des rencontres entre l’état et les élus, exprimait la complémentarité des communes de la Com/Com et soulevait d’amblée les chiffres alarmant du pouvoir d’achat, notamment dans les vallées. Le Maire poursuivait en évoquant les recettes des communes en baisse et disait ne pas avoir les leviers pour agir sur ses rentrées.

La Préfète, Valérie MICHEL-MOREAU  remerciant de l’accueil, exprimait son désir d’échanges directs en se disant à l’écoute pour bien connaître les territoires.

Stéphane TRAMZAL reprenait en exposant le problème des résidences secondaires de plus en plus nombreuses, lesquelles n’offraient pas de vie dans les communes sauf quelques mois dans l’année, et contribuaient à augmenter le prix de l’immobilier, ne faisant pas marcher les commerces, le tissus associatif ou encore les écoles.Com com 4

Puis les maires exposaient uns à uns leurs inquiétudes et dans les principaux sujets adressés à la représentante de l’état revenaient : outre les résidences secondaires, les logements vacants ou mal entretenus par des propriétaires qui n’ont plus les moyens, la recherche difficile et couteuse d’héritiers de propriétés, l’idée pour chacun étant de privilégier la rénovation à la construction sur des terrains de moins en moins disponibles.  Les élus se sont dit impuissants sur la gestion des biens vacants, squattés ou vandalisés, qui coutent à la collectivité en matière de mise en sécurité, de recherches diverses, la vente ne couvrant pas souvent les frais engagés. « Le produit de la vente de ces biens devrait revenir à la commune…il faut chercher des pistes dans ce sens… » proposait Dominique PEDUZZI.

Le Président Dominique PEDUZZI  relayait les inquiétudes des élus, exprimant le manque « crucial » de terrains à usage industriel qui entrainait des refus de demandes d’installation. Cette situation entrainerait à terme une baisse de l’emploi, car les communes des hautes Vosges en zone de montagne, serontle freinées par les friches industrielles ou des bâtiments anciens non adaptés, et enfin l’existence des terrains industriels contigus aux terrains agricoles. Ce dernier évoquait également l’achat de terrains pour spéculer et déclarait ne pu vouloir ça !  Il était relevé également une réelle époque de transition dans les vallées qui, après le textile, l’automobile et la plasturgie à forte demande d’emploi, se dirigeait vers des petites structures, qui ont besoins de bâtiments adaptés. Le constat était donc posé de retrouver des leviers efficaces capables d’intégrer de nouveau habitants et répondre à la demande commerciale et industrielle, avant de voir mourir les communes. Com com 2

D’autres interrogations étaient d’ordres financières et es maires relevant l’existence des financements de leurs projets ,regrettaient la difficulté à boucler les dossiers. Les lenteurs administratives, les démarches compliquées et les temps d’attentes des instructions étaient décrites…Alors que tout semble simplifié, les maires décrivaient le contraste de la réalité et les lenteurs à l’étude des dossiers. Les élus souhaitaient pour éviter un certain immobilisme, plus d’autonomie. C’est dans cette optique que les élus proposaient un interlocuteur unique au montage des dossiers. Certains constataient qu’il arrivait même que les dispositifs  et les aides changent pendant l’instruction des dossiers ! A ce titre, le Président de la Communauté de communes précisait : « Les gens se rendent comptent de notre immobilisme et nous sommes coincés… ».

Il était enfin question de mobilité et les élus soulevaient les problèmes de transports, surtout dans les échanges Vosges Alsace et souhaitaient un col de Bussang ouvert et fonctionnel toute l’année, ainsi que l’amélioration des transports en communs. Le Président de la Com/Com soulevait le problème de la mobilité dans les vallées, notamment pour les habitants sans moyens de transports, sans permis ou avec retrait, et donnait l’exemple de l’association « Mobilibre » positionné sur le segment de la mobilité solidaire avec minibus, mise à disposition de voiturettes électriques, scooters et vélos.

La Préfète très à l’écoute des problèmes de terrains évoqués par les élus, et de certaines incompréhensions avec les services de l’état, a avancé quelques pistes de réflexions du domaine de compétences de la Préfecture comme, faire bouger la fiscalité, le droit de préemption des communes sur les locaux à problèmes, l’aide éventuelle de la caisse des dépôts, et invitait les élus a solliciter les services de la préfecture. Celle-ci reconnaissait le côté compliqué du montage de dossiers ou des intervenants multiples doivent être sollicités. Suite à des questions les concernant, Valérie MICHEL-MOREAU souhaitait faciliter les échanges entre les liquidateurs judiciaires et les porteurs de projets de manière à faciliter les reprises et aider à la sauvegarde des emplois.

La journée se poursuivait avec la visite rapide de l’école primaire équipée de 120 panneaux photovoltaïques  alimentant l’ensemble de la commune, et la maison de santé de Rupt-sur-Moselle, puis l’équipe partait à la découverte d’une entreprise locale puis du complexe aquatique du Thillot.

 

 

 

 

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Ce vendredi à la mairie de Rupt-sur-Moselle était organisée une rencontre entre la Préfète des Vosges et les élus de la CC-BHV.  Le Président Dominique PEDUZZICom com 3 accompagné des maires de la communauté de communes étaient appelés a débattre avec la représentante de l’état, qui souhaitait connaître lors d’un débat ouvert, les préoccupations et les contraintes  des élus de terrain. Christophe NAGELEN, Député de la 3ème circonscription et conseiller régional, se joignait à la réunion.

Le Maire de Rupt-sur-Moselle, Stéphane TRAMZAL, recevait ses confrères et Valérie MICHEL-MOREAU, préfète des Vosges accompagnée du secrétaire général de la préfecture, David PERCHERON en présence de quelques conseillers municipaux.  Celui-ci donnant le départ des rencontres entre l’état et les élus, exprimait la complémentarité des communes de la Com/Com et soulevait d’amblée les chiffres alarmant du pouvoir d’achat, notamment dans les vallées. Le Maire poursuivait en évoquant les recettes des communes en baisse et disait ne pas avoir les leviers pour agir sur ses rentrées.

La Préfète, Valérie MICHEL-MOREAU  remerciant de l’accueil, exprimait son désir d’échanges directs en se disant à l’écoute pour bien connaître les territoires.

Stéphane TRAMZAL reprenait en exposant le problème des résidences secondaires de plus en plus nombreuses, lesquelles n’offraient pas de vie dans les communes sauf quelques mois dans l’année, et contribuaient à augmenter le prix de l’immobilier, ne faisant pas marcher les commerces, le tissus associatif ou encore les écoles.Com com 4

Puis les maires exposaient uns à uns leurs inquiétudes et dans les principaux sujets adressés à la représentante de l’état revenaient : outre les résidences secondaires, les logements vacants ou mal entretenus par des propriétaires qui n’ont plus les moyens, la recherche difficile et couteuse d’héritiers de propriétés, l’idée pour chacun étant de privilégier la rénovation à la construction sur des terrains de moins en moins disponibles.  Les élus se sont dit impuissants sur la gestion des biens vacants, squattés ou vandalisés, qui coutent à la collectivité en matière de mise en sécurité, de recherches diverses, la vente ne couvrant pas souvent les frais engagés. « Le produit de la vente de ces biens devrait revenir à la commune…il faut chercher des pistes dans ce sens… » proposait Dominique PEDUZZI.

Le Président Dominique PEDUZZI  relayait les inquiétudes des élus, exprimant le manque « crucial » de terrains à usage industriel qui entrainait des refus de demandes d’installation. Cette situation entrainerait à terme une baisse de l’emploi, car les communes des hautes Vosges en zone de montagne, serontle freinées par les friches industrielles ou des bâtiments anciens non adaptés, et enfin l’existence des terrains industriels contigus aux terrains agricoles. Ce dernier évoquait également l’achat de terrains pour spéculer et déclarait ne pu vouloir ça !  Il était relevé également une réelle époque de transition dans les vallées qui, après le textile, l’automobile et la plasturgie à forte demande d’emploi, se dirigeait vers des petites structures, qui ont besoins de bâtiments adaptés. Le constat était donc posé de retrouver des leviers efficaces capables d’intégrer de nouveau habitants et répondre à la demande commerciale et industrielle, avant de voir mourir les communes. Com com 2

D’autres interrogations étaient d’ordres financières et es maires relevant l’existence des financements de leurs projets ,regrettaient la difficulté à boucler les dossiers. Les lenteurs administratives, les démarches compliquées et les temps d’attentes des instructions étaient décrites…Alors que tout semble simplifié, les maires décrivaient le contraste de la réalité et les lenteurs à l’étude des dossiers. Les élus souhaitaient pour éviter un certain immobilisme, plus d’autonomie. C’est dans cette optique que les élus proposaient un interlocuteur unique au montage des dossiers. Certains constataient qu’il arrivait même que les dispositifs  et les aides changent pendant l’instruction des dossiers ! A ce titre, le Président de la Communauté de communes précisait : « Les gens se rendent comptent de notre immobilisme et nous sommes coincés… ».

Il était enfin question de mobilité et les élus soulevaient les problèmes de transports, surtout dans les échanges Vosges Alsace et souhaitaient un col de Bussang ouvert et fonctionnel toute l’année, ainsi que l’amélioration des transports en communs. Le Président de la Com/Com soulevait le problème de la mobilité dans les vallées, notamment pour les habitants sans moyens de transports, sans permis ou avec retrait, et donnait l’exemple de l’association « Mobilibre » positionné sur le segment de la mobilité solidaire avec minibus, mise à disposition de voiturettes électriques, scooters et vélos.

La Préfète très à l’écoute des problèmes de terrains évoqués par les élus, et de certaines incompréhensions avec les services de l’état, a avancé quelques pistes de réflexions du domaine de compétences de la Préfecture comme, faire bouger la fiscalité, le droit de préemption des communes sur les locaux à problèmes, l’aide éventuelle de la caisse des dépôts, et invitait les élus a solliciter les services de la préfecture. Celle-ci reconnaissait le côté compliqué du montage de dossiers ou des intervenants multiples doivent être sollicités. Suite à des questions les concernant, Valérie MICHEL-MOREAU souhaitait faciliter les échanges entre les liquidateurs judiciaires et les porteurs de projets de manière à faciliter les reprises et aider à la sauvegarde des emplois.

La journée se poursuivait avec la visite rapide de l’école primaire équipée de 120 panneaux photovoltaïques  alimentant l’ensemble de la commune, et la maison de santé de Rupt-sur-Moselle, puis l’équipe partait à la découverte d’une entreprise locale puis du complexe aquatique du Thillot.

 

 

 

 

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