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dimanche 07 juillet

L’Observatoire du Loup tire la sonnette d’alarme

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Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, l’Observatoire du Loup par les voix de son président Dominique Humbert et du spécialiste Jean-Luc Valérie, a tiré la sonnette d’alarme. Selon le mouvement, les politiques sur la question du loup en France sont inefficaces voire contreproductives. Pour tenter de trouver des solutions, l’association a décidé de mettre en demeure l’Office Français de la Biodiversité (OFB) pour avoir accès aux documents d’autopsies des loups tirées, collisionnés ou braconnés afin de mieux comprendre le phénomène et mieux prévenir les risques.    

« La situation va s’aggraver, c’est un cri d’alerte que nous lançons », le président de l’Observatoire du Loup, Dominique Humbert ne mâche pas ses mots. Lors d’une conférence de presse ce mercredi, le mouvement, constitué en association en 2022, par la voix de son chef de file, déplore les politiques de l’état comme celles des autorités publiques locales. « Il faut arrêter les tirs de destruction, c’est contreproductif. Ils ne font que stimuler la reproduction du loup », assure Dominique Humbert qui fait écho la situation devenue inextricable en Saône-et-Loire. Comme une réponse d’instinct à la prédation humaine, le loup se reproduit aujourd’hui plus rapidement et change également son comportement, attaquant régulièrement des bovins et rôdant plus près des villes.

Former les éleveurs pour une meilleure cohabitation 

« Nous ne sommes pas une association de protection du loup », prévient d’abord Jean-Luc Valérie, écrivain et spécialiste du loup. Et de poursuivre : « La question du loup doit être pris dans sa globalité. Il faut comprendre comment il peut cohabiter avec les élevages. « Alors comment faire ? Pour l’Observatoire, il s’agit d’insister sur la prévention et la formation des éleveurs qui ont perdu certains acquis : « Ils ne comprennent pas le comportement du loup chez eux. Alors qu’en observant les brebis on peut savoir que le loup est là et ainsi prévenir les attaques », explique le spécialiste. « Ce qu’il manque c’est une assistance technique de 4 à 5 personnes dans chaque département afin d’assister les éleveurs et assurer un suivi précis », poursuit-il.

L’Observatoire du Loup met en demeure l’OFB

Mais pour ce faire, il faut des données précises. Et dans ce domaine, la France est encore loin de ses voisins avec seulement 5000 données collectées par an contre 23 000 en Allemagne et 48 000 en Italie. Au-delà de ce chiffre dérisoire, l’Observatoire met en avant le manque de transparence de l’OFB en charge de la collecte des données. C’est pourquoi et pour mieux comprendre et endiguer le phénomène du loup en France, l’association a demandé à l’OFB les dossiers d’autopsies. Sans succès. « Nous n’avons rien obtenu jusqu’ici. Nous avons demandé à notre avocat d’envoyer une mise en demeure à l’OBF le 14 novembre. Nous sommes déterminés. Nous avons besoin de ces données et en cas de non réponse, nous n’hésiterons pas à aller jusqu’au tribunal administratif », annonce Dominique Humbert. Selon l’association, dans les Vosges, on compterait une dizaine de loups.

J.C.

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Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, l’Observatoire du Loup par les voix de son président Dominique Humbert et du spécialiste Jean-Luc Valérie, a tiré la sonnette d’alarme. Selon le mouvement, les politiques sur la question du loup en France sont inefficaces voire contreproductives. Pour tenter de trouver des solutions, l’association a décidé de mettre en demeure l’Office Français de la Biodiversité (OFB) pour avoir accès aux documents d’autopsies des loups tirées, collisionnés ou braconnés afin de mieux comprendre le phénomène et mieux prévenir les risques.    

« La situation va s’aggraver, c’est un cri d’alerte que nous lançons », le président de l’Observatoire du Loup, Dominique Humbert ne mâche pas ses mots. Lors d’une conférence de presse ce mercredi, le mouvement, constitué en association en 2022, par la voix de son chef de file, déplore les politiques de l’état comme celles des autorités publiques locales. « Il faut arrêter les tirs de destruction, c’est contreproductif. Ils ne font que stimuler la reproduction du loup », assure Dominique Humbert qui fait écho la situation devenue inextricable en Saône-et-Loire. Comme une réponse d’instinct à la prédation humaine, le loup se reproduit aujourd’hui plus rapidement et change également son comportement, attaquant régulièrement des bovins et rôdant plus près des villes.

Former les éleveurs pour une meilleure cohabitation 

« Nous ne sommes pas une association de protection du loup », prévient d’abord Jean-Luc Valérie, écrivain et spécialiste du loup. Et de poursuivre : « La question du loup doit être pris dans sa globalité. Il faut comprendre comment il peut cohabiter avec les élevages. « Alors comment faire ? Pour l’Observatoire, il s’agit d’insister sur la prévention et la formation des éleveurs qui ont perdu certains acquis : « Ils ne comprennent pas le comportement du loup chez eux. Alors qu’en observant les brebis on peut savoir que le loup est là et ainsi prévenir les attaques », explique le spécialiste. « Ce qu’il manque c’est une assistance technique de 4 à 5 personnes dans chaque département afin d’assister les éleveurs et assurer un suivi précis », poursuit-il.

L’Observatoire du Loup met en demeure l’OFB

Mais pour ce faire, il faut des données précises. Et dans ce domaine, la France est encore loin de ses voisins avec seulement 5000 données collectées par an contre 23 000 en Allemagne et 48 000 en Italie. Au-delà de ce chiffre dérisoire, l’Observatoire met en avant le manque de transparence de l’OFB en charge de la collecte des données. C’est pourquoi et pour mieux comprendre et endiguer le phénomène du loup en France, l’association a demandé à l’OFB les dossiers d’autopsies. Sans succès. « Nous n’avons rien obtenu jusqu’ici. Nous avons demandé à notre avocat d’envoyer une mise en demeure à l’OBF le 14 novembre. Nous sommes déterminés. Nous avons besoin de ces données et en cas de non réponse, nous n’hésiterons pas à aller jusqu’au tribunal administratif », annonce Dominique Humbert. Selon l’association, dans les Vosges, on compterait une dizaine de loups.

J.C.

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