Les professionnels de l’Institut Médico-Educatif A. Dedecker du Val d’Ajol se mobilisent et se mettent grève ce vendredi 1er décembre. Dans un communiqué, le syndicat Force Ouvrière de l’UGÉCAM Nord-est dénonce une situation préoccupante et se dit inquiète pour l’avenir de l’établissement Ajolais.
Le 26 octobre dernier, le syndicat Force Ouvrière de l’UGÉCAM Nord-est déposait un préavis de grève pour un débrayage ce vendredi sur le site de l’IME Dedecker du Val d’Ajol. Les salariés dénoncent une situation préoccupante qui met en danger l’avenir de l’établissement et la sécurité des enfants accompagnés par la structure. Pour rappel, l’IME Dedecker est un établissement qui accueille des enfants et des adolescents âgés de 6 à 16 ans, souffrant d’un déficit intellectuel léger à moyen parfois accompagné de troubles associés se traduisant par des retards plus ou moins importants dans les acquisitions scolaires, sociales et pratiques et de jeunes porteurs de troubles du spectre autistique (TSA).
Malgré la « menace » d’une grève, le syndicat constate l’inaction de la direction et maintient donc le débraye prévue ce vendredi » À ce jour, ni la direction locale, ni la direction régionale n’ont contacté l’organisation syndicale pour mettre en œuvre des mesures permettant de lever le préavis et d’ainsi garantir la continuité d’accompagnement de la cinquantaine d’enfants en situation de handicap accueillis. Face à ce mépris, le syndicat FO UGÉCAM Nord-est maintient son préavis et les salariés feront grève le 1er décembre », indique le syndicat dans son communiqué.
Dans son annonce, l’organisation syndicale détaille les raisons de cette colère : « Les représentants syndicaux et de nombreux professionnels ont constaté : des situations qui mettent en danger les enfants et le personnel certaines semaines ; des difficultés organisationnelles qui risquent d’aboutir à une insuffisance d’accompagnement ; Un manque d’ouverture de l’IME vers l’extérieur ainsi qu’un défaut de fidélisation des partenaires ; des situations de plus en plus nombreuses de souffrance au travail ; des discriminations et des différences de traitement des agents par la Direction ; des attitudes menaçantes de la part de la Direction envers certains agents et un manque de reconnaissance de l’engagement des agents.
Avec un déficit récurrent et des démissions massives, FO UGÉCAM Nord-est s’inquiète de l’avenir de l’établissement et attend « des mesures fortes de la part de la direction régionale afin que les enfants bénéficient d’un accompagnement digne d’un établissement de la Sécurité sociale. »
J.C
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