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mardi 02 juillet

L’association Adémat-H attend une réponse forte du Ministre de la Santé

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Hopital de Remiremont 1

Dans un courrier, l’association Adémat-H (Association pour la défense, le maintien, l’amélioration  de la maternité et de l’Hôpital de Remiremont) interpelle le Ministre de la santé, Aurélien Rousseau en marge de sa venue dans les Vosges ce lundi pour se rendre au chevet du Centre Hospitalier de Remiremont. Une lettre à l’attention du Ministre à laquelle se conjugue, une liste de « mesures prioritaires lesquelles ils attendent une réponse forte « . L’association sera reçue ce lundi par la conseillère du Ministre de la Santé.

Aurélien Rousseau, le Ministre de la santé se rendra ce lundi en début d’après-midi au Centre Hospitalier de Remiremont. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa venue au sein de l’établissement de santé de la cité des Chanoinesses est scruté de près. Il faut dire qu’en l’espace de quelques années, l’hôpital de Remiremont est devenu l’un des symboles de l’érosion du système de santé et de ses hôpitaux publics. Hypothétique fermeture du service de néonatalité, décès suspects et plus récemment fermeture partielle des urgences faute d’effectifs suffisants, l’hôpital connaît une crise sans précédant.

Dans ce contexte, le déplacement du Ministre de la santé est une occasion supplémentaire d’alerter le gouvernement sur les difficultés éprouver par le Centre Hospitalier romarimontain. L’association Adémat-H s’est saisie de la visite d’Aurélien Rousseau pour lui adresser une lettre et l’alerter sur la crise que traverse l’hôpital de Remiremont et plus généralement celle qui frappe à la porte des hôpitaux publics français. « Oui la situation de l’hôpital de Remiremont est alarmante, comme celle de l’ensemble des hôpitaux publics du pays. Personne ne peut l’ignorer. A quoi ont servi le grand débat national qui a mis cette problématique à l’ordre des priorités des français et de leurs élus ? A quoi a servi la pandémie qui a provoqué de la solidarité mais aussi démontré la fragilité de notre système de santé. Sur quoi débouchera le conseil national de la refondation portant sur la thématique santé si aucune mesure phare n’est prise au bout du compte ? « , interroge l’association dans son courrier adressé au Ministre de la santé, Aurélien Rousseau. 

« Or la santé publique n’a pas de prix. La fragiliser remet en cause le modèle social de notre pays et renforce les fractures, les inégalités et le rejet de toute la classe politique. Or la République a besoin de tous ses territoires, de tous les citoyens et de politiques publiques dont l’efficacité se mesure dans la proximité », poursuit l’Adémat-H dans sa lettre. Face à ses constats alarmants, que faire ? L’association vosgienne attend une réponse forte du Ministre et lui a par ailleurs adressé un document listant un nombre de mesures qu’elle qualifie de prioritaires pour le CHR. 

L’association rejette d’abord l’éventualité  d’une fusion entre les hôpitaux de Remiremont et d’Epinal : « Mutualiser la pénurie n’a jamais donné plus de moyens. C’est surtout la mutualisation des dettes où le plus gros mange le plus petit. Ce qui se profile derrière ce projet à terme, c’est la transformation de notre hôpital MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) en service de soins de suite les fameux hôpitaux soi-disant de proximité sans chirurgie, ni maternité. Un seul établissement égale un seul Conseil de Surveillance donc encore moins d’expression de la démocratie locale. Les hôpitaux ont besoin de coopérer en laissant les professionnels décider librement de la meilleure organisation pour répondre aux besoins de la population », explique l’Adémat-H.

Mais l’Association pour la défense, le maintien, l’amélioration de la maternité et de l’Hôpital de Remiremont attend également que le gouvernement agisse sur la démographie médicale :  » De 2023/2027, le plan des universités pour tout le Grand Est augmente de 20 places/an le nombre de médecins en formation : Même pas un médecin supplémentaire par spécialité, alors que le départ en retraite se chiffrent par milliers. Et encore, l’ordre régional des médecins dit que ces objectifs ne seront pas atteints parce qu’il manque de maitre de stage. Par exemple, Il n’y a plus de professeur agrégé en chirurgie orthopédique au CHU de Nancy « , observe l’association. Selon elle, il faudrait doubler le nombreux d’étudiant en médecine par deux ou au moins par 1,5 immédiatement.

L’association aura la possibilité de défendre ses différentes mesures lors d’une audience avec la conseillère du Ministre de la santé ce lundi en marge du voyage d’Aurélien Rousseau dans les Vosges.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de la lettre de l’association Adémat-H ici et la liste des mesures prioritaires ici

J.C

ademat-h

Aurélien Rousseau

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Ministre de la santé

remiremont

Hopital de Remiremont 1

Dans un courrier, l’association Adémat-H (Association pour la défense, le maintien, l’amélioration  de la maternité et de l’Hôpital de Remiremont) interpelle le Ministre de la santé, Aurélien Rousseau en marge de sa venue dans les Vosges ce lundi pour se rendre au chevet du Centre Hospitalier de Remiremont. Une lettre à l’attention du Ministre à laquelle se conjugue, une liste de « mesures prioritaires lesquelles ils attendent une réponse forte « . L’association sera reçue ce lundi par la conseillère du Ministre de la Santé.

Aurélien Rousseau, le Ministre de la santé se rendra ce lundi en début d’après-midi au Centre Hospitalier de Remiremont. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa venue au sein de l’établissement de santé de la cité des Chanoinesses est scruté de près. Il faut dire qu’en l’espace de quelques années, l’hôpital de Remiremont est devenu l’un des symboles de l’érosion du système de santé et de ses hôpitaux publics. Hypothétique fermeture du service de néonatalité, décès suspects et plus récemment fermeture partielle des urgences faute d’effectifs suffisants, l’hôpital connaît une crise sans précédant.

Dans ce contexte, le déplacement du Ministre de la santé est une occasion supplémentaire d’alerter le gouvernement sur les difficultés éprouver par le Centre Hospitalier romarimontain. L’association Adémat-H s’est saisie de la visite d’Aurélien Rousseau pour lui adresser une lettre et l’alerter sur la crise que traverse l’hôpital de Remiremont et plus généralement celle qui frappe à la porte des hôpitaux publics français. « Oui la situation de l’hôpital de Remiremont est alarmante, comme celle de l’ensemble des hôpitaux publics du pays. Personne ne peut l’ignorer. A quoi ont servi le grand débat national qui a mis cette problématique à l’ordre des priorités des français et de leurs élus ? A quoi a servi la pandémie qui a provoqué de la solidarité mais aussi démontré la fragilité de notre système de santé. Sur quoi débouchera le conseil national de la refondation portant sur la thématique santé si aucune mesure phare n’est prise au bout du compte ? « , interroge l’association dans son courrier adressé au Ministre de la santé, Aurélien Rousseau. 

« Or la santé publique n’a pas de prix. La fragiliser remet en cause le modèle social de notre pays et renforce les fractures, les inégalités et le rejet de toute la classe politique. Or la République a besoin de tous ses territoires, de tous les citoyens et de politiques publiques dont l’efficacité se mesure dans la proximité », poursuit l’Adémat-H dans sa lettre. Face à ses constats alarmants, que faire ? L’association vosgienne attend une réponse forte du Ministre et lui a par ailleurs adressé un document listant un nombre de mesures qu’elle qualifie de prioritaires pour le CHR. 

L’association rejette d’abord l’éventualité  d’une fusion entre les hôpitaux de Remiremont et d’Epinal : « Mutualiser la pénurie n’a jamais donné plus de moyens. C’est surtout la mutualisation des dettes où le plus gros mange le plus petit. Ce qui se profile derrière ce projet à terme, c’est la transformation de notre hôpital MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) en service de soins de suite les fameux hôpitaux soi-disant de proximité sans chirurgie, ni maternité. Un seul établissement égale un seul Conseil de Surveillance donc encore moins d’expression de la démocratie locale. Les hôpitaux ont besoin de coopérer en laissant les professionnels décider librement de la meilleure organisation pour répondre aux besoins de la population », explique l’Adémat-H.

Mais l’Association pour la défense, le maintien, l’amélioration de la maternité et de l’Hôpital de Remiremont attend également que le gouvernement agisse sur la démographie médicale :  » De 2023/2027, le plan des universités pour tout le Grand Est augmente de 20 places/an le nombre de médecins en formation : Même pas un médecin supplémentaire par spécialité, alors que le départ en retraite se chiffrent par milliers. Et encore, l’ordre régional des médecins dit que ces objectifs ne seront pas atteints parce qu’il manque de maitre de stage. Par exemple, Il n’y a plus de professeur agrégé en chirurgie orthopédique au CHU de Nancy « , observe l’association. Selon elle, il faudrait doubler le nombreux d’étudiant en médecine par deux ou au moins par 1,5 immédiatement.

L’association aura la possibilité de défendre ses différentes mesures lors d’une audience avec la conseillère du Ministre de la santé ce lundi en marge du voyage d’Aurélien Rousseau dans les Vosges.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de la lettre de l’association Adémat-H ici et la liste des mesures prioritaires ici

J.C

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