Ce mercredi matin avait lieu la première conférence de presse dédiée à la 31ème édition du Festival International de Sculpture Camille Claudel. A cette occasion, Maryvonne Crouvezier, maire de La Bresse, Alexandrine Ducret, présidente du festival, ainsi que l’artiste local ‘Olivier Claudon ont eu le plaisir de dévoiler l’affiche de ce nouvel opus qui aura lieu du 4 au 12 mai 2024.
Les forces vives du festival sont donc au four et au moulin pour donner à vie à ce festival dont la renommée dépasse bien largement les frontières du département et de la région. Un tel évènement se doit d’être identifier visuellement et Olivier Claudon, depuis 30 ans, se fait un plaisir de réaliser chaque affiche avec le plus grand soin et beaucoup d’enthousiasme. Pour cette nouvelle création, il s’est bien entendu inspiré du thème annuel du festival qui est « Des racines et des ailes » tout en rendant hommage à deux sculpteurs de sa connaissance qui seront présents cette année à La Bresse où vous pourrez découvrir une sélection de leurs œuvres.
Honneur à Anne Bousaubert qu’Olivier connaît bien puisqu’il a exposé à deux reprise en sa compagnie. Il la décrit comme « un petit bout de femme attachant, pétillante, pleine d’énergie » qui sculpte le corps et l’âme humaine. Elle souligne notamment les émotions et les attitudes à travers les forces et les failles du corps, elle qui est « tombée dans la terre » il y a une douzaine d’ années, comme elle le dit si bien. Par la terre, c’est bien d’argile dont elle veut parler, matière première qu’elle manie et patine à merveille pour donner naissance à des sculptures à la présence intense et de toute beauté. « Cette affiche contient une œuvre de chacun des deux artistes. Pour Anne Boisaubert, j’ai choisi une sculpture qui a été volée alors qu’elle été exposée à Boulogne, puis retrouvée dans un bosquet, le voleur ayant peut-être eu des remords… Cette œuvre s’appelle « L’envolée » , ça ne s’invente pas, et elle sera exposée au festival » précise ainsi olivier Claudon.
Le second artiste se nomme Christophe Lgh Henry et il vient de Belgique : « Il est assez déganté je dirai. C’est un artiste de la récupération, qui va dans les décharges, les greniers, les marchés aux puces pour trouver des objets qu’il retravaille, soude, agrafe, visse, colle, ponce etc. pour leur donner une deuxième vie. Il cherche des petits riens qui deviendront un grand tout comme il dit, il se sent concerné la cause environnemental, la biodiversité et sculpte principalement des animaux, parfois étranges » explique Olivier Claudon. Par ailleurs, sachez que Christophe Lgh Henry créera une sculpture pendant la durée du festival, au côté des sculpteurs sur bois, ce qui est particulièrement prometteur…
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