Figure emblématique impliquée dans la vie commerçante de la cité des chanoinesses, l’heure de la retraite arrive pour celle qui a toujours eu « la bosse » du commerce.
Martine Hairaye ne pouvait rêver mieux. Son destin professionnel était sans doute écrit par avance. La preuve aujourd’hui pour celle qui s’apprête à prendre une retraite franchement méritée, venant couronner 47 années de vie professionnelle dédiée au commerce romarimontain. Une grande étape de raison qui s’est vite transformée en véritable passion.
Tout commence en 1977 lorsque Martine fait son entrée en tant qu’apprentie vendeuse au magasin de chaussures « Arbell » qui se trouvait alors installé rue de la Xavée. Une enseigne évoquant bien des souvenirs pour une catégorie de romarimontains. Puis ce fut un passage en restauration au fameux « Cul de Sac » de l’époque, avant de reprendre un titre de vendeuse au sein d’une boutique nommée « Naïs » rue Charles de Gaulle.
Nouveau cap à partir de 1995
C’est au milieu des années 90 que Martine se lance un nouveau défi, celui de travailler pour son propre compte, tout d’abord avec une boutique de lingerie à l’enseigne « Elodie » alors située sous les grandes arcades, puis en créant en 2001 l’actuel magasin « Un Monde à part », spécialisé dans le prêt à porter pour bébés, enfants et ados au 46 rue Charles de Gaulle. Près de trois décennies au cours desquelles Martine Hairaye s’est par ailleurs pleinement investie au sein de l’association des commerçants de Remiremont, pour terminer avec le titre de vice-présidente.
A trois petites semaines de la retraite, la commerçante propose une vaste opération de déstockage au sein de sa boutique et ce jusqu’au 27 février. Le28 constituera une journée « inventaire » et le jeudi 29, l’enseigne « Un Monde à part » sera entièrement confiée à Maureen Chevrier, jeune repreneuse âgée de 24 ans et déjà présente certains jours.
Saluons le très beau parcours et toute l’implication de Martine Hairaye au sein de la vie commerçante romarimontaine. Quarante sept années de fidélité à une même ville, évidemment ça compte et les ami(e)s commerçant(e)s de toutes générations ne vont pas manquer de lui adresser un immense merci. Un sacré « bout de femme » Martine !
0 commentaire