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lundi 08 juillet

3ème circonscription: un ballotage… et un second tour sans surprise!

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Arrivé en tête du premier tour avec 48,33% des votes exprimés ( soit 20652 votants, 383 de moins qu’en 2022) et devançant largement Pauline Fresse du Rassemblement National (33,43 % des suffrages pour 14287 votes en sa faveur / 7288 en 2022 pour le candidat RN Pierre François) Christophe Naegelen rate sa seconde réélection au premier tour de quelques centaines de voix. Une élection qu’il avait précédemment  obtenue avec brio et 74,27% des suffrages exprimés deux ans plus tôt. Mais il est vrai que le taux d’abstention était de 53,52% à l’époque pour 31,27% ( 19 807 inscrits qui ne se sont pas manifestés) au 30  juin 2024, soit une participation supplémentaire de prés de 5000 personnes . Le pronostic mathématique d’une réélection au second tour de Christophe Naegelen s’impose, quelque soit le taux d’abstention ou l’absence de report des voix de gauche.

Une campagne éclair

Les deux candidats ont bien entendu tenu à remercier les électeurs pour leur confiance et leur soutien à la lecture de leurs résultats, fruits d’une campagne express handicapante par certains aspects.  » Je ne suis pas parvenue à obtenir des affiches conformes à mes attentes, les délais étaient trop courts « confie la jeune Pauline Fresse constatant son effacement devant la taille du visuel du binôme dominant Bardella-Le Pen. Du coté de Christophe Naegelen, la campagne éclair n’a  pas permis d’organiser une véritables couverture de toute la circonscription avec les réunions habituelles pour rappeler tout le travail effectué à l’Assemblée Nationale et dans sa circonscription.  » J’effectue une dernière réunion, jeudi 4 juillet à la médiathèque de Le Thillot à 20h » souligne t-il « même si je ne suis pas parvenu à en faire autant que je l’aurai souhaité. Mais les électeurs connaissent mon travail acharné à l’Assemblée Nationale pour défendre les problématiques vosgiennes et ma forte présence sur ce territoire ou je suis né. Je suis un besogneux, je fais dans le concret et le quotidien, pas dans l’agitation ». Interrogés tous deux sur la qualité d’une campagne passablement urbaine et policée, le député sortant souligne  » Je ne fais pas campagne contre quelqu’un mais sur des idées » alors que Pauline Fresse insiste sur l’enjeu primordial qui consiste à « donner une majorité absolue à Jordan Bardella pour que la dynamique réformatrice l’emporte et qu’il puisse être un premier ministre d’Union Nationale avec des moyens correspondants ». Ce à quoi, Christophe Naegelen précise qu’il ne faut pas confondre: « Le 7 juillet, c’est une élection législative, on choisit son député, pas un premier ministre ou un président. On vote pour un député qui va  défendre les problématiques locales au sein de la représentation parlementaire dans un cadre national ».

L’expérience face à la jeunesse

Capitalisant sur son travail de fond lors de sa législature écourtée, Christophe Naegelen constate avec amertume que les commissions d’enquête ou les groupes de  travail parlementaires dans lesquelles il était présent et ou il souhaitait apporter un point de vue engagé et indépendant, devront redémarrer de zéro: sur la présence et le maintien des services publics sur le territoire ou sur la simplification administrative, mais aussi sur les sujets de santé ou de sécurité. Son appartenance au groupe LIOT (indépendants et centristes) au parlement en tant qu’adhérent de l’ UDI étant d’après lui un avantage: « Grace à notre groupe de 22 députés, je fais parti des 15 représentants  qui ont le plus posé de questions au gouvernement à l’Assemblée. Une opportunité que je n’aurai pas eu  si j’avais été dans un groupe plus important ». Baisse des charges et hausse des salaires, revalorisation des retraites, diminution du cout de l’énergie, modification de la réforme des retraites (pénibilité, carrière des femmes), réforme des Agences Régionales de Santé, des sujets présentés par le Rassemblement National en campagne mais sur lesquels  l’ancien député avait déjà ses propres idées.  » Je serai attentif sur ce qui sera proposé. Quelque soit le gouvernement qui sera installé, je ne dis pas non dans le principe. Je me positionnerai par rapport à ce qui sera exposé précisément par le nouvel exécutif. C’est une attitude pragmatique mais le diable est dans les détails. Trop souvent les médias occultent le travail de correction et d’amendement rigoureux qui est fait par les parlementaires entre un projet et le texte finalement adopté. C’est pourquoi il faut être prudent dans les prises de positions ». « La dissolution nous oblige à renouveler  tout un travail fastidieux et précis sur les propositions et projets de lois. Mais cela me donnera l’occasion de représenter celui  sur l’abrogation des « taxes sur les taxes » rejeté par le précédent gouvernement ou celui de taxation sur les transactions financières intrajournalières et dérivés de produit  rejeté par la majorité parlementaire d’une dizaine de voix ».

Quant à Pauline Fresse, elle se donne pour priorité  de relayer les messages de portée nationale de sa formation: « Nos bons  résultats auprès des classes populaires et moyennes, c’est que nos mesures, le prix de l’essence, la valeur travail ( 10% d’augmentation des salaires sans hausse de charges), l’ accès à la santé, la sécurité, ça parle à tout le monde. Le RN se veut le défenseur des classes populaires  et moyennes des territoires, trop souvent oubliées par une élite hors sol. Il faut une majorité RN puissante à l’Assemblée pour donner un moindre isolement de la voix des vosgiens au Parlement. Il reste des indécis, une réserve de voix qu’il faut faire venir voter pour nous au second tour. C’est à ces personnes que je demande de venir dimanche prochain, avec tous les électeurs qui ont déjà voté pour nous, pour confirmer notre belle dynamique. Et quel que soit mon résultat, je suis sur le terrain, c’est mon territoire et je resterai très présente à l’écoute des Vosgiens ».

Arrivé en tête du premier tour avec 48,33% des votes exprimés ( soit 20652 votants, 383 de moins qu’en 2022) et devançant largement Pauline Fresse du Rassemblement National (33,43 % des suffrages pour 14287 votes en sa faveur / 7288 en 2022 pour le candidat RN Pierre François) Christophe Naegelen rate sa seconde réélection au premier tour de quelques centaines de voix. Une élection qu’il avait précédemment  obtenue avec brio et 74,27% des suffrages exprimés deux ans plus tôt. Mais il est vrai que le taux d’abstention était de 53,52% à l’époque pour 31,27% ( 19 807 inscrits qui ne se sont pas manifestés) au 30  juin 2024, soit une participation supplémentaire de prés de 5000 personnes . Le pronostic mathématique d’une réélection au second tour de Christophe Naegelen s’impose, quelque soit le taux d’abstention ou l’absence de report des voix de gauche.

Une campagne éclair

Les deux candidats ont bien entendu tenu à remercier les électeurs pour leur confiance et leur soutien à la lecture de leurs résultats, fruits d’une campagne express handicapante par certains aspects.  » Je ne suis pas parvenue à obtenir des affiches conformes à mes attentes, les délais étaient trop courts « confie la jeune Pauline Fresse constatant son effacement devant la taille du visuel du binôme dominant Bardella-Le Pen. Du coté de Christophe Naegelen, la campagne éclair n’a  pas permis d’organiser une véritables couverture de toute la circonscription avec les réunions habituelles pour rappeler tout le travail effectué à l’Assemblée Nationale et dans sa circonscription.  » J’effectue une dernière réunion, jeudi 4 juillet à la médiathèque de Le Thillot à 20h » souligne t-il « même si je ne suis pas parvenu à en faire autant que je l’aurai souhaité. Mais les électeurs connaissent mon travail acharné à l’Assemblée Nationale pour défendre les problématiques vosgiennes et ma forte présence sur ce territoire ou je suis né. Je suis un besogneux, je fais dans le concret et le quotidien, pas dans l’agitation ». Interrogés tous deux sur la qualité d’une campagne passablement urbaine et policée, le député sortant souligne  » Je ne fais pas campagne contre quelqu’un mais sur des idées » alors que Pauline Fresse insiste sur l’enjeu primordial qui consiste à « donner une majorité absolue à Jordan Bardella pour que la dynamique réformatrice l’emporte et qu’il puisse être un premier ministre d’Union Nationale avec des moyens correspondants ». Ce à quoi, Christophe Naegelen précise qu’il ne faut pas confondre: « Le 7 juillet, c’est une élection législative, on choisit son député, pas un premier ministre ou un président. On vote pour un député qui va  défendre les problématiques locales au sein de la représentation parlementaire dans un cadre national ».

L’expérience face à la jeunesse

Capitalisant sur son travail de fond lors de sa législature écourtée, Christophe Naegelen constate avec amertume que les commissions d’enquête ou les groupes de  travail parlementaires dans lesquelles il était présent et ou il souhaitait apporter un point de vue engagé et indépendant, devront redémarrer de zéro: sur la présence et le maintien des services publics sur le territoire ou sur la simplification administrative, mais aussi sur les sujets de santé ou de sécurité. Son appartenance au groupe LIOT (indépendants et centristes) au parlement en tant qu’adhérent de l’ UDI étant d’après lui un avantage: « Grace à notre groupe de 22 députés, je fais parti des 15 représentants  qui ont le plus posé de questions au gouvernement à l’Assemblée. Une opportunité que je n’aurai pas eu  si j’avais été dans un groupe plus important ». Baisse des charges et hausse des salaires, revalorisation des retraites, diminution du cout de l’énergie, modification de la réforme des retraites (pénibilité, carrière des femmes), réforme des Agences Régionales de Santé, des sujets présentés par le Rassemblement National en campagne mais sur lesquels  l’ancien député avait déjà ses propres idées.  » Je serai attentif sur ce qui sera proposé. Quelque soit le gouvernement qui sera installé, je ne dis pas non dans le principe. Je me positionnerai par rapport à ce qui sera exposé précisément par le nouvel exécutif. C’est une attitude pragmatique mais le diable est dans les détails. Trop souvent les médias occultent le travail de correction et d’amendement rigoureux qui est fait par les parlementaires entre un projet et le texte finalement adopté. C’est pourquoi il faut être prudent dans les prises de positions ». « La dissolution nous oblige à renouveler  tout un travail fastidieux et précis sur les propositions et projets de lois. Mais cela me donnera l’occasion de représenter celui  sur l’abrogation des « taxes sur les taxes » rejeté par le précédent gouvernement ou celui de taxation sur les transactions financières intrajournalières et dérivés de produit  rejeté par la majorité parlementaire d’une dizaine de voix ».

Quant à Pauline Fresse, elle se donne pour priorité  de relayer les messages de portée nationale de sa formation: « Nos bons  résultats auprès des classes populaires et moyennes, c’est que nos mesures, le prix de l’essence, la valeur travail ( 10% d’augmentation des salaires sans hausse de charges), l’ accès à la santé, la sécurité, ça parle à tout le monde. Le RN se veut le défenseur des classes populaires  et moyennes des territoires, trop souvent oubliées par une élite hors sol. Il faut une majorité RN puissante à l’Assemblée pour donner un moindre isolement de la voix des vosgiens au Parlement. Il reste des indécis, une réserve de voix qu’il faut faire venir voter pour nous au second tour. C’est à ces personnes que je demande de venir dimanche prochain, avec tous les électeurs qui ont déjà voté pour nous, pour confirmer notre belle dynamique. Et quel que soit mon résultat, je suis sur le terrain, c’est mon territoire et je resterai très présente à l’écoute des Vosgiens ».

6 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 770

    Avec un nom c’est plus aisé

    Sans adversaire du larem pour mr Naegelen la vie est plus belle.
    Je me demande toujours pourquoi ou en échange de quoi ?
    Non?
    Non, forcément.

  • Avatar du commentaire numéro 771

    roger froissard

    Nous aimons trop La France pour l’abandonner . On aura de grandes batailles à mener .La suite, il faudra l’écrire .Nous avons été submergés par une vaque brune qui a déferlé sur tout le pays .C’est tsunami qui risque de tout emporter sur son passage . Mais le principe d’une vague, c’est qu’elle finit par refluer .Nous ne sommes pas abattus .Nous devons nous tenir prêts pour la suite .M^me sonnés, restons debout pour défendre nos belles valeurs et les faire vivre dans notre pays .pas une seule voix ne doit aller au RN pour le second tout .Il faut le faire battre, en votant pour le cseul candidat répubicain,restant en lice .

  • Avatar du commentaire numéro 772

    roger froissard

    Tout démocrate, tout humaniste, tout républicain est placé au pied d’un mur épais et sombre : empêcher quoiqu’il en coûte de laisser advenir le pire dimanche prochain. Empêcher l’extrême droite de conquérir la majorité des sièges à l’Assemblée nationale et d’occuper les ministères. Toutes les opérations déployées depuis vingt-quatre heures visant à embrouiller les cartes en laissant entendre que les désistements permettent désormais, automatiquement d’empêcher une majorité d’extrême droite à l’Assemblée nationale sont un poison visant à démobiliser les démocrates qui veulent faire barrage. De même les embrouillaminis autour d’un gouvernement de coalition demain ajoutent encore à la confusion et ressoudent des personnes qui en ont assez des combines politiques, des alliances qui se font dans leur dos pour mettre en œuvre des politiques contraire aux intérêts des travailleurs.
    Soyons lucide ! L’une des causes du vote RN/FN résulte de ces quarante années « d’alternance » entre la droite et la gauche socialiste sans améliorer la vie des travailleurs et des citoyens. C’est le contraire qui s’est produit au bénéfice des « 500 familles » dont le patrimoine n’a cessé de grossir.
    Ici, le moment est particulier, trouble, inquiétant. Et le geste à produire dimanche pour empêcher la bascule est simple. Faire barrage au monstre

  • Avatar du commentaire numéro 773

    roger froissard

    En effet, ce n’est pas une simple alternance qui peut sortir des urnes dimanche prochain. C’est un point de bascule sans retour à long terme.
    Les démocrates, les républicains, les humanistes ont donc l’immense responsabilité de construire une solide, plurielle et fraternelle chaîne pour empêcher la chute dans l’abîme d’une ère politique brune de la France des solidarités, de la générosité, de la culture et du travail.
    Notre France, cette France des lumières et de la Résistance, « celle de trente-six à soixante-huit chandelles » peut pour la première fois par la voie des urnes se jeter dans la gueule du monstre brun. Ses mâchoires broieraient un à un ses conquis sociaux et démocratiques, ses libertés, sa culture, sa justice, son école, ses équipes de recherche, ses obligations pour préserver le climat, son ouverture au monde. Bref, tous les éléments constitutifs de sa république forgés au cours de dizaines d’années de mobilisations et de controverses démocratiques.
    Voilà qui change la nature même du vote de dimanche prochain. Ce second tour pour l’élection de l’Assemblée nationale prend le caractère d’un référendum pour défendre et sauvegarder la république en empêchant une victoire de l’extrême droite.

  • Avatar du commentaire numéro 777

    lili

    les électeurs on rale par derrière mais en réalité on en redemande alors arreter de raler

  • Avatar du commentaire numéro 778

    Trollito

    Chais pas ce que vous avez pris mais c’est de la bonne! Jamais vu des fantasmes pareils pour une élection parlementaire. Ca fait longtemps que je m’amuse plus à me faire peur, mais ça a l’air de revenir à la mode, faut que j’essaye. Faut arrêter de se la raconter. C’est de l’acabit de ceux qui voyaient l’armée rouge sur les champs en mai 1981. Au bilan, un PCF laminé, bouffé par le PS. En 2024, le populisme de gauche ou de droite sera encadré par les institutions et les contraintes économiques et montreront leurs limites, On est pas sous la troisième en 40, Ya des logiciels qui datent! Ruffin premier ministre!

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