Ce mardi a eu lieu l’inauguration des nouveaux locaux de l’état civil de l’Hôtel de ville de Remiremont en présence des agents ayant travaillé sur le projet et de plusieurs élus. La surface d’accueil a été doublée et le mobilier modernisé.
C’est un des services les plus fréquentés de l’Hôtel de ville. Il accueille tout le bassin de Remiremont et régulièrement des départements limitrophes comme la Haute-Saône. Ville de naissances et de décès par la présence de son hôpital, la ville de Remiremont dispose donc d’une forte affluence au niveau des démarches administratives. L’année dernière, avec 597 naissances, 28 mariages, 385 décès, mais également 3000 renouvellements ou demandes de papiers d’identité, il devenait nécessaire d’agrandir la surface d’accueil du lieu. L’idée s’est imposée après la crise du Covid qui a augmenté la charge de travail et donc de passage au sein de l’état civil. En alliant le modernisme avec l’ancien, les locaux ont gardé leur charme et l’histoire du bâtiment, tout en se renouvelant avec des nouveaux sols, de nouvelles couleurs plus claires et chaleureuses au mur et une réfection de l’électricité. Le service est naturellement accessible PMR.
Le service d’état civil se développe également au niveau des nouveaux programmes comme, par exemple, France identité numérique, qui permet dorénavant de pouvoir disposer de ses papiers d’identité de façon dématérialisée. Ce dispositif se déploie au fur et à mesure en France et se généralisera d’ici quelques années. Pour l’instant, dans le département, seules deux communes sont agréées : Vittel et Remiremont.
Lors de son discours d’inauguration, Jean-Benoît Tisserand, maire de la ville, a mis un point d’honneur à remercier les services internes qui ont procédé aux travaux.
Les archives : La mémoire de Remiremont.
Au sein des bureaux se trouvent les archives de l’état civil depuis 1913. Elles comportent les mariages, les décès et les naissances jusqu’à aujourd’hui. Ainsi, dans ces 3 placards, l’évolution des livres d’années en années est impressionnante : la calligraphie à la plume a laissé place aux stylos et aux impressions. Parfois, ce sont malheureusement des livres plus épais concernant les décès, en particulier celui de l’année 1945… Ces archives sont donc nommées « la mémoire ».
1 commentaire
Cugini Gérard
Remiremont toujours dynamique. Bien apprécié.
Dommage que la SNCF utilise toujours les BUS
pendant les vacances