Le président de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles), Arnaud Rousseau, était aujourd’hui en visite au GAEC de Chenimont à Dompaire. La raison de sa présence fait suite aux dégâts subis par les agriculteurs la semaine dernière sur le secteur et au souhait d’aborder des projets futurs pour l’agriculture.
La FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) a souhaité la venue du responsable national, Arnaud Rousseau, pour échanger sur les projets futurs de l’agriculture et également sur les dégâts subis la semaine passée dans le secteur de Dompaire.
Des sujets cruciaux pour l’avenir de l’agriculture.
Lors de cette visite, en présence des représentants du préfet des Vosges et du directeur adjoint de la DDT (Direction Départementale des Territoires), plusieurs points ont été abordés. Dans un premier temps, les récoltes limitées depuis octobre 2023 ont été évoquées. Cela a permis de mettre en avant les difficultés que peut traverser le monde de l’élevage. La souveraineté alimentaire était le second point de cet échange, par exemple, comment garder une capacité de l’agriculture française au niveau de la production territoriale : limiter l’importation et tenir les capacités à exporter de la production.
Au niveau des défis environnementaux, la fédération des syndicats souhaite mettre l’État face à ses responsabilités : en effet, au sujet des mesures agro-environnementales qui permettent d’engager une transition agro-écologique, les acteurs du métier devraient normalement bénéficier d’un accompagnement financier par l’Europe, cependant les moyens humains mis à disposition par la France ne permettent pas à tous les agriculteurs d’être en règle à ce jour. Par exemple, ces transitions concernent les exploitants souhaitant passer à l’agriculture biologique ou voulant augmenter leur taux de surface en herbe dans leur exploitation.
Des exploitations touchées par les intempéries du 1 août.
C’est à l’exploitation de Romane et Thierry Mathis que le rendez-vous était donné. Leurs parcelles ont subi des dégâts suite aux fortes pluies, mais heureusement pour le père et sa fille, les bâtiments agricoles ont été épargnés. Cependant, pour Romane Mathis, sa maison a elle été touchée.
Ainsi, les responsables nationaux ont pu parler de ce qu’il va advenir, quelles choses vont être mises en place sur le territoire aujourd’hui classé catastrophe naturelle, puis la prise en charge des assurances, pour rassurer les agriculteurs qui ont tout de même pris un coup au moral suite à cet épisode orageux.
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