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jeudi 21 novembre

Sur ses réseaux, Camille témoigne de sa douloureuse expérience à l’hôpital de Remiremont

16 commentaires

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Dans une vidéo de 20 minutes publiée sur ses réseaux sociaux, Camille Ardizio a partagé son expérience au centre hospitalier de Remiremont après une luxation et quatre fractures de la cheville, survenues le 1er août. Elle raconte avoir été opérée le lendemain, le 2 août, mais son hospitalisation a rapidement donné lieu à des frustrations.

Camille Ardizio explique qu’après son opération, elle souffrait de douleurs importantes à la jambe et avait demandé à ce que son bandage soit desserré, demande qui a été refusée par le personnel soignant. Le chirurgien, lors de sa visite, a indiqué qu’il avait pourtant donné pour consigne de le desserrer si nécessaire, ce qui n’a pas été fait. Camille décrit également plusieurs interactions difficiles avec une infirmière, évoquant des moqueries, des remarques déplacées et des délais d’attente prolongés pour ses soins.

Face à ces difficultés, elle a contacté la direction de l’hôpital par mail pendant son hospitalisation. En réponse, une cadre de santé est venue la rencontrer pour discuter de la situation, déclenchant une enquête interne.

Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. Quinze jours après sa sortie, Camille Ardizio a consulté pour contrôler sa blessure et pour fixer une date afin d’extraire les vis placées lors de l’intervention chirurgicale. Pourtant, lors de ce rendez-vous, elle a été reçue par un autre chirurgien que celui ayant réalisé la première intervention. Ce dernier a évoqué un délai de 12 semaines avant de pouvoir retirer les vis placées lors de l’opération, alors que le premier chirurgien avait mentionné six semaines. Lorsque Camille a finalement été opérée le 11 octobre, sous anesthésie locale, elle affirme avoir ressenti une douleur intense lors de l’incision et du retrait des vis, malgré l’administration de deux anesthésies locales et du gaz. Elle décrit un moment de souffrance extrême, où elle a été maintenue sur la table d’opération, sans qu’une anesthésie générale soit possible en raison d’un petit déjeuner autorisé le matin même.

Camille Ardizio souligne que si le chirurgien s’est montré bienveillant après l’opération, elle regrette que l’équipe n’ait pas interrompu l’intervention malgré ses douleurs. Elle se dit déconcertée par les avis médicaux contradictoires qu’elle a reçus et par le fait que les problèmes survenus pendant l’opération ne figurent pas dans le compte rendu.

Aujourd’hui, elle se dit en état de choc et souffre encore psychologiquement et physiquement, avec une jambe enflée qui l’empêche de reprendre son travail en tant qu’entrepreneure. Deux vis restent à extraire et elle craint de devoir retourner à l’hôpital. Bien qu’elle n’incrimine pas l’ensemble du personnel soignant, elle déplore le manque d’écoute d’une partie de l’équipe et exprime son inquiétude face à la surcharge de travail des soignants, qui, selon elle, impacte directement la qualité des soins.

Contacté, Dominique Cheveau, directeur du centre hospitalier de Remiremont, a indiqué que Camille Ardizio serait prochainement reçue par la direction pour discuter de la suite de sa prise en charge et pour mieux comprendre les problèmes rencontrés lors de cette opération. 

Centre hospitalier de remiremont

Opération

témoignage

16 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 2324

    Mathieu

    Honte à cet hopital

  • Avatar du commentaire numéro 2325

    Grava

    Connu aussi une mauvaise expérience le médecin à manqué de tact et empathie pour m’annoncer la maladie de mon fils … certains médecins ne sont pas humains et ne sont pas à l’heure place cordialement

  • Avatar du commentaire numéro 2326

    pierli bourlier

    Il faudrait que systématiquement tout se passe bien dans la vie . mais ce n est pas la vraie vie .
    A l’ hôpital on est soigné par des hommes / femmes qui donnent leur meilleur ; le meilleur d’un homme n’est pas identique au meilleur d’un autre ; ce sont des hommes …

  • Avatar du commentaire numéro 2329

    Xavier

    Vous verrez que ce directeur ne prend pas ses responsabilités de chef.
    Pour l avoir rencontré en septembre 2023 du a un souci rencontre avec un médecin du service des urgences

  • Avatar du commentaire numéro 2330

    LANIER

    Ne vous faites pas touché par les chirurgiens orhopédiques de cet hôpital!
    Mon fils, victime d’une fracture du fémur le 25/12/2019, mal opéré, aurait pu perdre sa jambe.
    Il reste avec un écart entre ses deux jambes à vie et a dû supporter 5 ans de soins avec de multiples interventions, en pleine adolescence.
    Comment peuvent-ils encore exercer avec le nombre de plaintes déposées?
    Comment peuvent-ils se regarder dans un miroir tous les matins?
    Je leur souhaite d’être mutilé un jour comme ils mutilent leurs patients.

  • Avatar du commentaire numéro 2331

    Kalimero

    Qui pousse cette patiente à raconter cette histoire ? Qui entend nuire à l’hôpital de Remiremont avec ce témoignage qui manque de preuve ? Que ces plaignants chroniques aillent se faire soigner à Nancy et ne crachent pas sur notre hôpital.

    • Avatar du commentaire numéro 2334

      Pragmatique

      Du fond de la vallée à Central il y a 130 km.
      Ça mourra tranquille en chemin.
      Toujours ça de gagner.

    • Avatar du commentaire numéro 2337

      Dartois Françoise

      Je suis d Épinal et j ai choisi de me faire opérer à l hôpital de Remiremont en chirurgie orthopédique et j en suis contente. Le personnel commence les chirurgiens ont été aux petits soins.et il y a un bon suivi. Ceux qui ne sont pas contents n ont qu à aller ailleurs. Cet Hôpital doit vivre, je soutiendrai toujours cet Hôpital même si je ne suis pas de Remiremont. Personne n est parfait dans ce monde. Des problèmes il y en a dans tous les hôpitaux mais on n en.parle pas

  • Avatar du commentaire numéro 2332

    Remy

    Pour nous c’est totalement l’inverse.
    Avec un bras fracturé la veille au soir d’un grand week-end j’arrive aux urgences.
    15 minutes après on m’envoie en radiologie et le chirurgien (l’ancien) qui allait partir raccroche sa veste pour enfiler sa blouse.
    Après l’intervention, une chambre préparée et un personnel au top dans la prise en compte de la douleur, de l’aide et tout….
    Repas très correct et copieux.
    Les consignes post opératoires et la kinésithérapie ont été exécutées consciencieusement et les visites de contrôle respectées.
    Inutile donc pour la direction de me recevoir.
    Sûr que ça ne plaira pas aux démolisseurs.

    Il y a toutefois une vingtaine d’années il y avait un médecin africain qui officiait et ne s’avait même pas réduire une fracture d’un auriculaire ou lire une radio.
    Mais ça c’est de la responsabilité de ceux qui aujourd’hui veulent, en maîtres, détruire cet établissement..

  • Avatar du commentaire numéro 2338

    Laëtitia BAUD

    Petit rappel : en France en 2024, le droit d’expression existe encore, n’en déplaisent à certains commentateurs (nota bene : et moi j’assume en mettant mon nom complet )

  • Avatar du commentaire numéro 2341

    Torino Céleste

    Nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours. Je plains cette jeune femme qui a eu la malchance d’avoir affaire à une ou plusieurs soignants mal embouchés. Certains ne devraient pas faire ce métier… Mais comme elle le souligne, elle n’incrimine pas toute l’équipe. Des genre formidables sont aux petits soins pour nous, donnant tellement qu’ils finissent par s’oublier eux-mêmes. La surcharge de travail, les dépassements de tâches exigés, le manque infernal de collègues font qu’ils n’en peuvent plus. Quand est-ce que l’État va réagir dans le bon sens au lieu de continuer à nous massacrer ?
    Quant à la chirurgie orthopédique, j’en suis extrêmement satisfaite. Il y a qq années, ma petite dernière, alors âgée de huit ans, a été opérée d’une très vilaine fracture du fémur. Aujourd’hui, elle est danseuse professionnelle et n’a absolument aucun décalage dans la podometrie. Nous avons pu rester auprès d’elle malgré nos horaires de boulot décalés et tout s’était très bien passé.

  • Avatar du commentaire numéro 2343

    Valentine

    honte à cet hôpital , j’ai été en stage en chirurgie orthopédique, j’avais 19 ans, on m’a fait la misère pendant 10 semaines de stage. Le personnel n’est pas à l’écoute n’est pas bienveillant. Et parfois même violent dans leurs propos,C’est honteux de voir ça dans le milieu médical. les personnel du 2D changer de métier.

    • Avatar du commentaire numéro 2486

      Frechin

      Votre témoignage est il étayé par quelque chose, car là ça frise la diffamation.

  • Avatar du commentaire numéro 2472

    Hôpital de Remiremont : Réponse de l'infirmière mise en cause après le témoignage d'une patiente - Saint Die Info

    […] la suite de notre article et d’une vidéo diffusée par une patiente de l’hôpital de Remiremont sur les réseaux […]

  • Avatar du commentaire numéro 2473

    Hôpital de Remiremont : Réponse de l'infirmière mise en cause après le témoignage d'une patiente - La Plaine des Vosges

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  • Avatar du commentaire numéro 2499

    Hôpital de Remiremont : Réponse de l'infirmière mise en cause après le témoignage d'une patiente - Gerardmer Info

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