Noémie Cuny après son titre mondial unifié en Italie, entourée de sa famille et de son entraîneur Bruno Lahmar, à droite. (Photographies club Urban Fighting)
Lorsqu’elle a enfilé les gants pour la première fois, il y a 8 ans, Noémie Cuny du club Urban Fighting de Saint-Léonard était loin d’imaginer qu’elle serait un jour sacrée championne du monde unifiée de kick-boxing en semi-professionnel, en K-1 Rules dans la catégorie -56kg,
A force d’entrainements, de sacrifices et d’abnégation, la jeune femme de 30 ans, qui habite à Saint-Michel-sur-Meurthe, a décroché ce titre à la toute fin du mois d’octobre, à Carrara en Italie, lors des « Unifier World Championships ». Une compétition qui a réuni 5000 combattant(e)s de 93 pays autour d’une quarantaine de fédérations de sport de combat.
Un sacre mondial unifié qui vient s’ajouter à ses 2 précédents titres de championne du monde, dans les catégories -54kg et -60kg, ainsi qu’au titre de championne du monde XFC – pour Xtreme Fighting Championships. Des performances d’autant plus impressionnantes que Noémie Cuny a un travail et pratique assidument la danse, au sein de l’association Danser Sans Compter.
Pour se préparer au « Unifier World Championships », la combattante s’est entraînée sans relâche, alternant les séances de cardio-training, de renforcement musculaire, de technique et de récupération. Les week-ends, le soir après le travail et même du temps de midi. Son entraîneur, Bruno Lahmar, tient d’ailleurs à remercier « Vincent Marinetto, du Cristal Boxing Club de Baccarat, et Flavien Chauvot, du Muay Thai Clans de Chavelot, pour les séances de sparring. Je tiens également à remercier Adrien Specty, du Pôle Santé&Bien-Être de Saint-Dié-des-Vosges, qui s’est occupé de la partie récupération. »
Et Bruno Lahmar de poursuivre : « L’une des clés de la réussite de Noémie Cuny est qu’elle n’a jamais cédé à la facilité. Pour son premier combat, elle a choisi de se mesurer à la championne de Suisse, sans protection. Noémie a toujours préféré la difficulté à la simplicité. Elle veut boxer à son niveau, pour essayer de monter le plus haut possible. Ce qu’elle a accompli en Italie est exceptionnel, car c’est l’un des championnats du monde les plus durs. En sachant qu’elle a gagné pour l’honneur, pour défendre les couleurs de son pays. Elle n’a pas gagné un euro avec ce titre mondial unifié. »
Du haut de son titre mondial unifié, et totalisant 23 victoires, dont 9 par KO, pour 28 combats, Noémie Cuny va prochainement franchir une étape importante dans sa carrière de kick-boxeuse : passer professionnelle, à compter de septembre prochain lors du début de la saison 2025-2026. Un challenge d’envergure pour la combattante, qui souhaite poursuivre dans ce milieu car elle a déjà obtenu ses diplômes d’entraîneur en kick-boxing K1, d’arbitre et de cutman (NDLR : la personne responsable de la prévention et de la prise en charge des blessures physiques d’un combattant entre les rounds).
« Noémie sera la première à passer professionnelle du club Urban Fighting. Ses performances rayonnent sur le club, car de plus en plus de femmes s’intéressent aux sports de combat grâce à elle. En sachant qu’il y a une vraie place pour les femmes dans le kick-boxing, Anissa Meksen en est la preuve ! Noémie est une belle vitrine pour le sport déodatien, elle véhicule une énergie positive » ajoute en guise de conclusion, Bruno Lahmar, qui est président du club Urban Fighting mais aussi président des fédérations sportives AFSO, WTKA et WKO.
Pour suivre Noémie Cuny :
J.J.
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