Vendredi 13 décembre, lors du conseil municipal de Remiremont, une avancée significative a été annoncée concernant la friche située au 34 rue des Brasseries, en plein cœur de la ville. Ce bâtiment abandonné depuis des années, en face du parking, est qualifié de « verrue » par le maire Jean-Benoît Tisserand, tant il dévalorise le centre-ville.
Le maire a expliqué avoir rencontré les propriétaires de l’immeuble, qui avaient envisagé un projet immobilier il y a deux ans. Cependant, la faisabilité économique de leur projet s’était avérée impossible. Pour remédier à cette situation, Jean-Benoît Tisserand souhaite s’appuyer sur l’EPFGE (Établissement Public Foncier Grand Est), un organisme qui accompagne les collectivités dans la gestion et la revalorisation de leurs espaces dégradés.
La première étape envisagée est la réalisation d’une étude approfondie pour évaluer la viabilité du bâtiment, financée à hauteur de 80 % par l’EPFGE. Selon les résultats, deux scénarios pourraient se dessiner :
- Si le bâtiment n’est pas pérenne, la ville pourrait envisager son achat puis sa démolition, également financée à 80 % par l’EPFGE.
- Si le bâtiment est viable, une nouvelle étude serait lancée pour réfléchir à sa réhabilitation. Le maire privilégie l’idée d’y aménager des bureaux pour développer l’activité économique en centre-ville, bien qu’une option de création de logements reste ouverte.
Ce projet, qui sera étudié tout au long de l’année 2025, ne devrait pas mettre en péril les finances de la ville grâce au soutien financier de l’EPFGE.
Le conseil municipal a adopté à l’unanimité une délibération permettant d’entamer ce processus, marquant une première étape dans la résolution de ce dossier complexe. Une fois les études finalisées, il restera à définir l’avenir de cette friche qui, selon le maire, « dévalorise le cœur de Remiremont ».
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