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jeudi 12 juin

Grutage de la chaudière du futur réseau de chaleur de la ville de Remiremont

Opération exceptionnelle parfaitement menée.

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Jean-Benoît Tisserand entouré de Roger Bourcelot et Florian Aubry devant le corps de chauffe posé sur son socle

Ce mardi matin, alors que les travaux du réseau de chaleur avancent à grands pas aux yeux de tous au cœur de la ville, c’est au-dessus du Rhumont, dans les locaux en construction pour abriter la chaufferie principale du réseau de chaleur, que se passait un évènement quelque peu exceptionnel : le grutage de la chaudière.

Un moment important, la livraison de la partie chauffe, dans le cœur du futur réseau de chaleur de la ville. Accolé à l’ancien bâtiment de la chaufferie collective, qui sera réutilisé pour accueillir la surveillance et le suivi du réseau, un nouveau bâtiment est en train de sortir de terre. C’est là que la nouvelle chaudière vient d’être livrée à l’aide d’une grue au cours d’une manœuvre délicate qui nécessitait des conditions climatiques optimales, notamment au niveau du vent.

Les conditions étant réunies, la chaudière fabriquée, pour une partie en Suisse et l’autre en Pologne, par l’entreprise suisse Schmid Energy Solutions d’un poids total de 39 tonnes et composée de deux éléments, l’un de 25 tonnes et l’autre de 14 tonnes, a été livrée et posée à son emplacement définitif.

La toiture du bâtiment, qui continue sa construction, accueillera quant à elle 420 m² de panneaux solaires. L’ensemble du réseau de chauffe s’appuiera outre sa chaufferie principale sur deux chaufferies annexes situées à l’hôpital de Remiremont ainsi qu’au lycée Malraux. Cette complémentarité permettra, entre autres, de pallier aux aléas techniques, mais aussi de prendre le relai en période de moindre besoin en chauffage en stoppant la chaudière principale. Le réseau de chaleur, d’une longueur de 9 km et composé de plus de 60 sous-stations ou points de livraison, va permettre à la ville de chauffer bon nombre de bâtiments communaux sans énergie fossile, mais en utilisant les résidus de bois locaux, mais aussi un grand nombre de logements sociaux dont une partie de ceux du Rhumont.

Pour l’occasion, Jean-Benoît Tisserand, accompagné de son adjoint chargé de la voirie et du cadre de vie, Roger Bourcelot, qui suit les travaux pratiquement au quotidien, était aux côtés des cadres de la société Dalkia, notamment Florian Aubry, l’ingénieur en charge des travaux et Emmanuel Tami, le directeur marketing et communication pour Dalkia Est.

Prochaine étape, le premier feu dans la chaudière, qui devrait être allumé le 12 septembre et suivi d’environ un mois d’essais, de vérifications et de montée en température et en pression. L’ensemble du réseau devrait être totalement opérationnel pour assurer le confort de tous ceux qui vivent ou travaillent dans les bâtiments raccordés, pour un coût en baisse et maitrisé.

PM

Dalkia

réseau de chaleur urbaine

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