Pour la deuxième année consécutive, les automobilistes circulant dans certaines communes du massif vosgien doivent se conformer à l’obligation d’équipement hivernal. Entre le 1er novembre et le 31 mars, les véhicules doivent être équipés de pneus hiver ou disposer de chaînes ou chaussettes à neige.
Une mesure pour renforcer la sécurité sur les routes de montagne
Cette obligation découle de la loi Montagne II du 28 décembre 2016 et du décret n° 2020-1264 du 16 octobre 2020, qui visent à améliorer la sécurité des usagers et à éviter les blocages sur les routes en cas de neige ou de verglas.
Les Vosges font partie des 48 départements français concernés par ce dispositif, qui s’applique dans les zones de montagne où les conditions hivernales peuvent rapidement rendre la circulation difficile.
Quels véhicules sont concernés ?
Les voitures particulières, utilitaires légers et camping-cars doivent être :
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soit équipés de quatre pneus hiver ;
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soit détenir des chaînes ou chaussettes à neige permettant d’équiper au moins deux roues motrices.
Les autocars, autobus et poids lourds sans remorque ni semi-remorque sont soumis aux mêmes règles.
En revanche, les poids lourds avec remorque ou semi-remorque doivent impérativement détenir des chaînes à neige pour au moins deux roues motrices, même s’ils disposent déjà de pneus hiver.
Cette obligation ne concerne pas les véhicules équipés de pneus à clous.
Les communes vosgiennes concernées
Le dispositif s’applique dans une large partie du massif des Vosges, incluant notamment Gérardmer, La Bresse, Saint-Dié-des-Vosges, Remiremont, Cornimont, Le Thillot, Bussang, Plombières-les-Bains, et bien d’autres.
Au total, plus d’une centaine de communes sont concernées, parmi lesquelles :
Allarmont, Anould, Ban-de-Laveline, Basse-sur-le-Rupt, Bruyères, Cornimont, Docelles, Éloyes, Fraize, Gérardmer, La Bresse, Le Ménil, Remiremont, Saint-Amé, Saint-Nabord, Vagney, Ventron, Xonrupt-Longemer…
(Liste complète disponible sur le site de la préfecture des Vosges.)
Une obligation à anticiper
Les automobilistes sont invités à vérifier dès maintenant leurs équipements afin d’éviter toute contravention ou situation dangereuse sur les routes de montagne.
En cas de contrôle, l’absence de dispositifs conformes peut entraîner une amende de quatrième classe (135 €) et, surtout, compromettre la sécurité de tous les usagers en cas d’intempéries.
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