Yves Auboyer est un observateur de l’humanité. A travers son exposition intitulée « jeux de mains » visible à l’hôtel de ville dans le cadre de la semaine de la photographie, il nous offre des moments de vie où le langage du corps et plus particulièrement celui des mains traduit une émotion, un moment furtif de l’existence, qu’il soit léger ou plus douloureux.
Le photographe installé depuis 15 ans à Saint Etienne les Remiremont est un amateur de Street photographie. Ses clichés, pris sur le vif, en noir et blanc, ont quelque chose de Doisneau. Depuis qu’il a reçu son premier appareil photo pour son dixième anniversaire, cet autodidacte ne sort jamais ou presque sans son objectif. Muni d’un appareil rudimentaire, sans viseur, il ne souhaite pas laisser les automatismes d’une technologie trop évoluée faire les choix à la place du photographe. Aussi considère-t-il son appareil photo comme un troisième œil et se concentre-t-il surtout sur la scène.
La série de 26 photographies présentée à Remiremont a été prise en 2016, lors de déplacements professionnels. Pour Yves Auboyer, la photographie reste avant tout une passion et en faire son métier impliquerait de perdre la liberté de choix dont il jouit actuellement. Son métier de consultant lui permet cependant d’exercer son art assez facilement.
En 2020, Yves Auboyer souhaite mettre en place deux grands projets : le premier reste dans l’univers de la street photographie ; il entend développer la thématique « une vie dans un caddie » en tirant le portrait de personnes qui vivent, de façon temporaire le plus souvent, dans la rue, à Paris. Son autre projet n’a rien de commune avec le premier puisqu’il s’agit de macrophotographie avec des clichés consacrés à l’anémone des bois, fleur peu exploitée en photographie . Il envisage de sortir un ouvrage sur cette thématique.
Yves Auboyer sera présent à l’hôtel de ville ce vendredi après-midi ainsi que samedi dès 13h30 et une partie du dimanche.
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