Le Traité d’Aix-la-Chapelle, signé le 22 janvier dernier par Emmanuel Macron et Angela Merkel, est l’objet d’une forte contestation, notamment au sein du mouvement des gilets jaunes. Christophe Naegelen exprime des « regrets » sur la manière dont le texte à été imposé.
Lors de la séance de la Commission des affaires étrangères de ce mardi 12 février, le député de la 3ème circonscription des Vosges a interpellé Nathalie Oiseau, ministre chargée des affaires européennes : « Que l’exécutif décide, impose aux parlementaires français de créer ce groupe sans lui demander son avis, on peut le regretter ».
S’il ne rejette pas totalement le fond du traité : « Que deux pays voisins, que deux pays amis, travaillent ensemble, bien sûr, pourquoi pas », il émet des réserves sur la « forme ». « La commission n’a pas été consultée. La représentation nationale n’a pas été consultée », déplore t’il.
Christophe Naegelen pose également la question du coût engendré par ce traité : « Qui finance ? Sur quel budget ? ».
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