L’assemblée générale des Amis Lorrains du Laos s’est déroulée ce samedi 2 mars au centre socio-culturel de Saint-Nabord devant un auditoire de 80 personnes. L’ONG, qui compte 105 personnes affiliées, agit particulèrement au niveau de la santé et de l’adduction d’eau dans les contrées particulièrement nécessiteuses du Nord Laos.
Suivant le rapport d’activité, les principales actions 2018 ont été les suivantes :
– Participation financière pour la construction de 32 latrines dans le village de Ban Houay Lome ; 53 à Ban Moklavan ; 35 à Tong Thouh, ainsi que pour l’amélioration du réseau d’eau et la formation d’une 2ème matronne dans ce même village.
– Allocation d’une bourse d’étude de 1000 € à une étudiante en médecine nécessiteuse.
– Achat d’un bateau ambulance pour le dispensaire de Lat Khmoun.
– Etude de financement pour construire une école de village à Ban Phiamay Gnay.
– Sans compter les évaluations sur le terrain de Etienne Géhin, Renée-Lise et Bernard Schmitt , tous médecins, en avril 2018.
– Conférence débat à Dommartin en juin sur le thème de la « place de l’enfant au Laos » avec la participation de deux Laotiennes : Manivone et Intoulath.
– Participation à « Festival Grand Angle » à Epinal.
Les projets pour 2019 sont les suivants :
– Continuer à analyser sur le terrain les besoins actuels et évaluer nos possibilités afin d’ y répondre.
– Poursuivre le travail en partenariat : Tsimoka ; CCL ; Ligue de l’enseignement etc.
– Trouver d’autres sources de financement
– Continuer la coopération avec (GESCOD) et avec l’Agence de l’Eau
– Rajeunir l’association et continuer le partage des responsabilités
– Communiquer : mise en place d’un groupe de travail sur la solidarité internationale avec les collèges, médiathéques, associations.
L’AG s’est terminée par la conférence d’Etienne Géhin, président de l’association, sur le thème : « Changement climatique et mutation agricole au Laos » suivi avec grand intérêt par l’assistance avec en particulier des explications quant aux alternatives à « l’essartage ». Ce dernier consiste à brûler une partie de la forêt pour y pratiquer la culture du riz de pente.
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