Samedi soir, un collectif constitué par le monde associatif du Rhumont en début de semaine, organisait un repas festif ouvert à tous pour soutenir la résistance des habitants du quartier, à un centre social devenu défaillant à bien des égards, selon les différents représentants des résidents.
Une première réunion « de crise » programmé en milieu de semaine à l’initiative de la municipalité et animée par la 1ere adjointe Joceline PORTÉ, invoquait l’apaisement et le dialogue, discours qui n’avait pas donné vraiment satisfaction au collectif représentant le quartier, ne se sentant pas entendu.
Ce premier repas de quartier a pris une tournure inattendue et beaucoup plus attractive que n’importe quelle réunion, puisque Le Maire, Jean-Benoît TISSERAND, rendait visite à la Maison des Cultures, avec des membres du conseil municipal. C’est en toute convivialité et en famille que le Maire a pu partager un couscous décliné sur différentes saveurs des sensibilités du quartier, Sénégalais, Arménien ou encore Marocain. Plus qu’un repas pris en commun, c’est un symbole de paix qui prenait forme à cette occasion, entre un quartier égratigné et une municipalité décalée ses derniers temps. Un Maire qui déclarait avoir besoin des habitants du quartier et de ses présidents d’associations et de l’autre, un de ses présidents qui précisait que ce n’était pas la municipalité qui était en cause, mais le fonctionnement du Centre Social, dont les responsables ne connaissent pas le terrain.
Tous les ingrédients étaient réunis pour revenir au fondamentaux et l’association PACCT s’est dite ravie de la tenue de son premier repas de quartier au Rhumont, l’événement ayant été une véritable réussite. l’atmosphère chaleureuse et conviviale a renforcé les liens au sein du quartier, et les sourires et les conversations animées qui remplissaient la Maison des Cultures, témoignaient de l’esprit d’unité qui règne au Rhumont.
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