Pub
Pub
Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub
Pub
Pub

vendredi 20 septembre

L’épinette des Vosges : une tradition ininterrompue depuis au moins 260 ans

0 commentaire

0

Écouter cet article

P1180555

Le 3ème Festival international de l’Epinette des Vosges a démarré ce vendredi soir au Girmont pour le premier marché nocturne de l’été. Il se poursuit ce samedi à Plombières et dimanche au Val-d’Ajol. L’association « L’épinette des Vosges », créée en 1998, perpétue une tradition ininterrompue ici depuis au moins 260 ans.

Depuis le début du XVIIIe siècle, documents et témoignages attestent la présence de l’épinette dans les Vosges méridionales autour du Val d’Ajol, Plombières et Fougerolles. L’origine de son apparition reste encore

Répartition des cithares à bourdon de type « Scheitholt » (Wikipédia)

Répartition des cithares à bourdon de type « Scheitholt »

inconnue, peut-être amenée par les Suédois, durant la guerre de 30 ans. Le plus ancien document y faisant référence est daté du 5 avril 1743, c’est un procès-verbal de reconnaissance du cadavre de Joseph Paris découvert sur le territoire du Val d’Ajol. Dans les poches du laboureur, mortellement blessé par un garde du tabac, on retrouve entre autre,  » des cordes d’épinettes « .

L’épinette des Vosges est une cithare à bourdons. Elle est composée généralement de 5 cordes, 2 cordes de mélodie appelées chanterelles et de 3 bourdons. C’est une boite mesurant entre 420 et 600 mm de long, la largeur côté attache des cordes est d’environ 70 à 80 mm de large et la largeur côté tête est de 45 à 60 mm. L’épaisseur se situe entre 30 et 40 mm.

La plupart des anciennes épinettes des Vosges authentiques ont une échelle de tons qui ne possède ni dièse, ni bémol ; elle est dite diatonique. Pour jouer de l’épinette des Vosges, tout d’abord, on s’installe methode21confortablement assis et l’on dispose sur une table l’instrument légèrement en travers devant soi dans le prolongement du bras droit. Autrefois, il y avait des clous sous l’instrument pour pouvoir le « clouer » sur la table

Dans la main gauche, on tient un morceau de roseau appelé « noteur » l’on applique à l’aide de l’index dans les cases des notes sur les deux premières cordes entre les petites agrafes métalliques appelées frettes. Dans la main droite, on tient un plectre ou médiator, (les anciens utilisaient les matériaux les plus variés : morceau de corne de vache, baleine de corset, plume taillée de volaille…) et l’on gratte les cordes.

Il existe au moins 6 manières différentes pour gratter :

  • Toujours les 5 cordes en poussant et en tirant.
  • P1180563Les 5 cordes uniquement aux temps forts des mesures en poussant et les autre temps en poussant/tirant sans toucher aux bourdons (celle que nous utilisons).
  • Les 5 cordes uniquement aux temps forts des mesures en tirant et les autre temps en poussant/tirant sans toucher aux bourdons.
  • Toujours les 5 cordes en poussant.
  • Toujours les 5 cordes en tirant.
  • La mélodie en poussant/tirant sur les deux chanterelles et quelque fois un ou plusieurs bourdons en tirant. ( Méthode Laure Gravier).

(epinette.des.vosges.free.fr)

0 commentaire

Laisser un commentaire