« On ne part pas en vacances pendant la période de confinement ». Christophe CASTANER, Ministre de l’Intérieur.
Conformément à l’arrêté du 16 mars 2020, destiné à freiner la propagation de
l’épidémie de Covid-19, le dispositif de restriction des déplacements mis en place
s’applique bien évidemment toujours aux déplacements liés aux loisirs.
En cette veille de vacances scolaires, Pierre ORY, Préfet des Vosges, appelle
solennellement tous les Vosgiens à rester chez eux et à respecter
scrupuleusement le confinement.
Alors que le virus circule toujours activement dans notre département, qui compte
malheureusement déjà plus de 150 victimes, la lutte contre la propagation du Covid-19
et le respect des règles de confinement doivent rester la priorité de tous. Le Préfet
rappelle que la règle est de rester chez soi, afin de se protéger et protéger les autres.
Il est appelé à la responsabilité et au bon sens de chacun :
« Confinement et départs en vacances ne sont pas compatibles. Ne pas sortir, c’est
participer à la lutte contre le virus ».
Compte tenu du relâchement visible de la part d’un certain nombre de nos concitoyens,
le Préfet a pris 2 arrêtés, pour l’ensemble du département, visant pour l’un à interdire
l’accès aux aires de jeux, qui sont de nature à véhiculer les virus entre deux usages
successifs, et pour l’autre à interdire tout regroupement statique lors des sorties
autorisées ; il n’est plus possible de constater que des personnes flânent sur des bancs
ou discutent dans la rue revenant d’une promenade ou d’un ravitaillement alimentaire,
en ne respectant pas les règles de la distanciation sociale.
Les forces de police et de gendarmerie seront très mobilisées tout le week-end et en
tout point du département pour veiller au strict respect des mesures de restriction des
déplacements.
De nombreux contrôles auront lieu sur les différents axes routiers du département,
mais également aux abords des lieux touristiques (lacs, massifs forestiers…), qui pour
rappel, ne font l’objet d’aucune dérogation de sortie.
Tout contrevenant s’expose à une peine d’amende de 135 €, 200 € en cas de
récidive ; aucune tolérance ne sera accordée, même en cas de première
infraction constatée. Lorsqu’une personne est verbalisée à plus de trois reprises dans
les trente jours, elle encourt 6 mois de prison et de 3 750 euros d’amende ainsi que
deux peines complémentaires, l’une consistant à un travail d’intérêt général, et l’autre à
une suspension du permis de conduire pour 3 ans maximum.
0 commentaire