Une sexagénaire a été condamnée par le tribunal d’Epinal jeudi dernier à un an de prison avec sursis pour avoir provoqué la mort d’un homme de 70 ans en décembre 2022 à Cornimont. Elle avait percutée l’homme et sa nièce sur un passage piétions dans la rue de la 3ème DIA en face de l’église de la commune.
Les faits se sont déroulés il y a un peu moins d’un an. Le 11 décembre dernier, vers 10h40, un septuagénaire et sa nièce s’engagent sur le passage piétons, rue de la 3ème DIA en face de l’église à Cornimont. C’est alors qu’une sexagénaire, au volant de son Renault Kangoo, s’engage sur la route et percute le duo. Si la femme est projetée quelques mètres plus loin, l’homme est emporté par le capot du véhicule avant que les quatre roues de celui-ci ne lui passent dessus. Dans un état grave, il avait été transporté au Centre Hospitalier de Nancy. Il décédera de ses blessures deux mois plus tard, le 14 février 2023.
Mais alors comment est-ce qu’un drame comme celui-ci à pu se produire ? Devant le tribunal d’Epinal, où elle était jugée jeudi 9 novembre, la conductrice a expliqué qu’elle avait mal dégivré son pare-brise, obstruant ainsi sa vision et le passage des deux piétions sur la chaussée. La raison de cette précipitation ? Il faisait froid le jour du drame et l’accusée voulait se dépêcher pour aller acheter une bouteille de gaz. Devant l’assistance, la femme de 68 ans, adjointe au maire de Cornimont, a reconnu s’être précipitée pour de mauvaises raisons.
Un an de prison avec sursis pour la conductrice
Reste que les conséquences de son acte sont tragiques. La nièce du défunt, qui considérait son oncle comme son « papa », se dit « détruite ». Fragilisée par ce drame, elle a notamment été hospitalisée pendant deux mois avant de reprendre le travail en mi-temps thérapeutique. Jeudi 28 novembre, le tribunal d’Epinal a condamné la conductrice du véhicule à un an de prison avec sursis. Le tribunal d’Epinal a accepté un renvoi sur intérêts civils pour diligenter une expertise afin de définir le montant du préjudice subi par la nièce de la victime. Dans l’attente de cette expertise, une provision de 4000 euros a été accordée.
J.C
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