Si les Vosges sont encore préservées d’une nouvelle poussée de la Covid-19, les chiffres nationaux ont tendance à démontrer que la circulation du virus est plus plus en plus active dans l’hexagone. Les recommandations de l’état se multiplient avec des mesures sanitaires normalement adaptées à chaque département, mais pour l’instant, les contraintes liées aux comportements des populations n’aboutissent pas et surtout n’arrivent pas à convaincre. Et pour cause, on n’y comprend plus rien, mais rien du tout. La communication de l’État via le ministère de la santé, l’ARS, Santé Publique France, entre autre, est un énorme loupé en terme de crédibilité jusqu’à sevrer les français d’informations capables de couper leur poste de TV ou de radio à l’heure des rendez-vous de l’actualité. On ne sait plus quelle attitude adopter, entre le port du masque dans les lieux publics et à l’extérieur, se faire tester ou pas, consulter un médecin pour un nez qui coule, recevoir un groupe d’amis, aller au restaurant… et tutti quanti. Autant de questions sans véritable réponse à moins de faire preuve de bon sens et de se prendre en main. Alors si la médecine épidémique doit aujourd’hui s’appuyer sur la responsabilité de chacun, le dossier coronavirus n’est peut-être pas près d’être refermé. La vilaine petite bête qui déstabilise la société a encore de beaux jours devant elle, à moins d’avoir muté et de devenir progressivement un virus des voies respiratoires commun, sans gravité : c’est finalement ce que tout le monde espère. A ce sujet, le débat est ouvert comme il le fut avec l’hydroxychloroquine et la possibilité de l’installation d’une seconde vague. Forcément, les plus grands virologues, épidémiologistes, médecins, professeurs, chefs de service, voire philosophes vont poursuivre leur démonstration médiatique. Si l’état a largement contribué à créer le doute dans les esprits, le monde médical a poussé les français à saturation. Notre médecin traitant n’est pas en cause, mais c’est bien le gratin de la médecine qui est mis au pilori de la doxa à commencer par les membres du conseil scientifique. Les préconisations de l’équipe du professeur Jean-François Delfraissy ressemblent parfois à cette scène culte du film les visiteurs : « jour, nuit, jour, nuit, jour nuit« . Une foultitude d’atermoiements susceptibles de provoquer de belles migraines, devenir insomniaque, un brin parano, pour finalement poursuivre un chemin très personnel avec des œillères et des boules Quiès.
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