Comme le raconte le « Parisien », pendant le confinement, une vingtaine d’habitants du village de Fontenay ont reçu des lettres de menaces d’un corbeau.
Tout a commencé le 14 mars dernier, à la veille du premier tour des élections municipales. De nombreuses personnes critiquent alors la tenue de ces élections municipales en raison de la pandémie de coronavirus. Selon nos confrères du Parisien, le 14 mars dernier, une première lettre anonyme est déposée par le facteur dans les boîtes aux lettres des habitants de Fontenay. Elle est signée « la sorcière qui vous aime tous ».
Selon Le Parisien, cette lettre envoyée à plusieurs habitants cible particulièrement les enfants du village qui sont traités de « petits cons », « consanguins », dont les parents sont « bêtes et incompétents ». La maire sortante est citée comme un exemple.
Deux autres lettres le 2 et 27 avril
Deux autres lettres sont envoyées le 2 et 27 avril, à la veille du second tour des élections, à 18 habitants. Le nouveau maire de Fontenay, ainsi que son équipe municipale sont également visés. « Faudra-t-il que ces ratés subissent un accident malencontreux, que la vengeance justifiée de certains autres habitants provoque quelques dégâts dans leurs familles pour que les choses deviennent plus calmes? » peut-on lire sur ces lettres envoyées par le corbeau. Ou encore « Mon homme aurait déjà sorti le fusil et, en l’absence d’enfants, mes frères auraient défiguré ces petits merdeux » raconte le Parisien.
Des plaintes contre X
Des plaintes contre X sont alors déposées pour « harcèlement, menaces de mort, détournement de suffrage et menaces de commettre un crime ». Toutes les lettres sont manuscrites. Le journal explique que sur un chèque conservé par un artisan du village, les gendarmes découvrent une écriture similaire à celle des lettres. Courant septembre, un radiologue d’Epinal, Vincent M., est convoqué à la gendarmerie. Il avouera rapidement les faits mais déclare avoir agi seul, sans le concours de sa femme. Son avocat justifie les actes du corbeau par les nombreuses incivilités à son encontre : pneus crevés, haie incendiée, murs tagués…
Le dossier est en cours d’étude auprès du parquet d’Épinal.
C.K.N.
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