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samedi 21 septembre

Saint-Nabord : les scolytes ne connaissent pas le confinement

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Elus et techniciens forestiers multiplient les visites sur le terrain afin de « prendre le pouls » des forêts et échanger avec les différents acteurs travaillant pour le compte de la commune de Saint-Nabord.

Nous avons rencontré dernièrement Cédric Simonin, entrepreneur de travaux forestiers du Val D’Ajol, œuvrant pour le compte de l’entreprise Vogibois, en plein abattage d’une tâche d’épicéas scolytés sur la parcelle 103 dans les Hauts de Fallières. Le travail est professionnel, dans le respect du cahier des charges forestier. L’abatteuse, avançant dans les différents cloisonnements de la parcelle, abat progressivement chaque épicéa sec sur pied en bout de 11,5 m.

Le simple fait de cloisonner les parcelles évite une circulation anarchique des engins et la formation d’ornières, responsables d’une diminution de l’enracinement et de l’aération du sol ainsi qu’une baisse de la filtrabilité (risque de ruissellement). Quelques jours avant chaque coupe, notre technicien forestier se rend sur place afin de contrôler l’avancée de l’insecte.

Dans un rayon proche de la tâche, chaque arbre est passé au crible. La présence de trous plus petits qu’une tête d’aiguille ainsi qu’une sciure rouge au pied de l’arbre sont les signes avant-coureurs d’un début d’infestation. L’arbre, en apparence vert et vigoureux, est condamné. Porteur de larves et insectes ravageurs il sera abattu pour stopper la contamination.

Après l’abattage, une course contre le temps démarre : un champignon véhiculé par l’insecte bleuit le bois, conduisant fatalement à son déclassement. Il doit donc être rapidement évacué. Malheureusement le marché local de nos scieries est totalement saturé du fait d’un afflux massif et quotidien. Résultat : nos acheteurs exportent de plus en plus par containers vers les pays d’Asie.

Heureusement, sur les parcelles ainsi déboisées, de multiples repousses, toutes essences confondues, laissent espérer une régénération naturelle et une acclimatation possible dont on mesurera les premiers effets dans quelques décennies. Un long travail de suivi démarre alors pour nos techniciens de l’ONF…

Cédric Babel, adjoint à la forêt et Pascale Naulin, adjointe à la Communication

Commune de Saint-Nabord

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