Photo d’archive
Cette semaine, à l’Assemblée Nationale, plusieurs sujets touchant à la démocratie et aux libertés ont été discutés. Christophe Naegelen, député de la 3ème circonscription des Vosges, a pris position dans ces débats. Il présente son point de vue concernant la prorogation de l’état d’urgence d’une part, et la liberté d’instruction d’autre part.
Le Parlement a validé la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin prochain. « Je me suis positionné contre », affirme Christophe Naegelen, « car la situation qui était initialement exceptionnelle dure maintenant depuis plus d’un an, et les décisions importantes doivent être prises par la représentation nationale et non de manière unilatérale par le gouvernement ». La loi dite « séparatisme » a également été examinée. « L’instruction en famille qui relève de la liberté de chacun dans le respect du cadre républicain, n’avait pas à y figurer », selon le député. « C’est pourquoi j’avais déposé des amendements de suppression de cet article, malheureusement celui ci comme beaucoup d’autres ont été refusés ». L’article en question, auquel s’opposent de nombreux parents et associations de défense des libertés, pose le principe d’une scolarisation obligatoire de l’ensemble des enfants, et plus seulement d’une obligation d’instruction, comme c’est le cas jusqu’à présent. Dans son amendement, le député Naegelen pointait l’inefficacité et les risques d’une telle mesure : « Cette obligation peut sembler vaine car de nombreux contrôles de l’exercice de l’instruction en famille existent déjà et les familles qui ne se déclarent pas aujourd’hui resteront demain dans l’illégalité malgré cette disposition », affirmait t’il. « L’essentiel pour les familles est de garder la possibilité d’opter pour l’instruction en famille si elles jugent que c’est bénéfique à l’enfant. Elle veulent pouvoir conserver le droit d’avoir le choix ».
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