Dimanche dernier, à Rupt-sur-Moselle une promeneuse a entendu des miaulements provenant d’un container de recyclage. Elle a contacté le Refuge Animalier de La Seconde Chance. L’opération de sauvetage d’un petit chaton a ainsi été lancée. L’animal a été recueilli, puis pris en charge par une famille d’accueil. Cette histoire, qui heureusement finit bien, donne l’occasion de mieux connaître l’association créée en octobre 2017.
Si Marie Gimenez a décidé de se lancer dans cette aventure il y a plusieurs années, c’est parce qu’elle a un lien particulier avec les animaux, et ce depuis l’enfance. « C’est ma vie », affirme t’elle. « Les animaux m’ont apporté beaucoup de choses ». Elle a donc la volonté de leur apporter également. « Le but, c’est qu’il y ait quelque chose de construit par ici, pour eux ». L’un des principaux objectifs du refuge, c’est de recueillir les animaux abandonnés mais également de leur trouver une famille responsable. « On fonctionne aussi avec les mairies », explique Marie Gimenez. Des conventions ont été signées avec les communes de Saulxures, Rupt-sur-Moselle, Vagney, Saint-Amé, Dommartin, Vecoux, Ferdrupt et Ramonchamp.
Les municipalités contactent l’association lorsqu’un chat errant est repéré, pour procéder à la capture. L’objectif est de prendre en charge animaux malades et de stériliser les chats errants. Dans le cas des chats au mode de vie sauvage, « on relâche sur site, mais au moins il n’y aura plus cette prolifération ». La stérilisation est un enjeu très important. Les chats se reproduisent très vite, et à partir d’un unique couple, des dizaines, des centaines, des milliers de chatons peuvent voir le jour en un an, deux ans, trois ans, etc. C’est extrêmement rapide. D’où l’importance, notamment pour les mairies, de gérer la prolifération. « J’appelle la population à faire stériliser ».
L’association tient à rappeler que personne ne sera jugé pour l’abandon de son animal de compagnie. « On peut abandonner son animal pour x ou y raison », affirme Marie Gimenez. Ainsi, les propriétaires de chats sont invités à apporter directement les animaux dont ils ne souhaitent plus s’occuper davantage. « A la limite, ils viennent devant la porte, ils mettent leur carton, ils sonnent (…) Il n’y a pas de caméra ». Par ailleurs, le refuge animalier « La Seconde Chance » ne fait pas de tri à l’entrée. « L’association, elle prend les animaux de tout âge ». Aucun critère de beauté, de santé ou autre n’est imposé.
L’année dernière, ce sont pas moins de 180 chats qui sont passés par le refuge. Plus de 110 adoptions ont été effectuées. 70 animaux sont rentrés depuis le début de l’année. A chaque arrivée, une quarantaine de quinze jours est respectée pour éviter tout virus. Les « pensionnaires » peuvent profiter d’installations de qualité et d’un environnement de vie lumineux et très coquet. Des arbres à chats sont mis à leur disposition. Certains sont fabriqués à partir de matériaux de récupération, des branches d’arbre. « On essaie des les chouchouter », affirme Marie Gimenez. Quand les places manquent, ou dans des cas particuliers pour le bien de l’animal, on fait appel à une famille d’accueil. L’association prend en charge l’alimentation, la litière, le matériel et les frais vétérinaires.
« Quand un chaton part d’ici, il est identifié, vacciné ». Un bon pour la stérilisation est remis à la personnes qui adopte l’animal. Les chats adultes sont quant à eux directement stérilisés avant leur adoption. Dans le formulaire signé, l’adoptant s’engage notamment à bien traiter l’animal, le nourrir, le soigner. S’il désire se séparer de l’animal, il devra le restituer à son refuge d’origine. Ces engagements sont très importants pour l’association qui accorde une grande importance à ce que tout se passe pour le mieux pour le bien être de l’animal. L’association à récemment embauché une personne en contrat aidé. « Il y a plein de jeunes qui veulent travailler avec les animaux ». Le refuge animalier « La Seconde Chance » peut ainsi leur offrir un premier pas dans ce domaine.
Pour plus de renseignements sur le refuge, cliquez ici.
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