Si vous n’avez pas encore découvert l’univers photographique de Jackdal et/ou si vous n’avez pas encore vu son exposition actuellement présentée au Conseil départemental, alors n’hésitez pas à franchir les portes du 8 rue de la Préfecture à Epinal. L’exposition est visible jusqu’au 20 août. Ouverture du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h30.
Sensible au développement de la création artistique en arts visuels sur son territoire, le Conseil départemental des Vosges accueille des expositions au sein de l’Hôtel du Département tout au long de l’année. Cette action a pour objectif de faire connaître des artistes plasticiens vosgiens.
Ainsi, Jackdal, expose ses œuvres dans le hall de l’Hôtel du Département, une belle occasion de découvrir ou de redécouvrir l’artiste vosgien qui travaille essentiellement la photographie en noir et blanc, conférant à ses images une certaine intemporalité. Montrer ce qui ne se voit pas forcément, l’émotion d’un instant, la fugacité d’une situation, réfléchir à …
Dans cette vie qui va trop vite, Jackdal amène le spectateur à prendre le temps de regarder et de penser. Histoire de faire passer le message, ses photographies sont d’ailleurs toujours accompagnées d’un texte court : « C’est ma marque de fabrique, de préférence humoristique » explique le photographe. Cadrage précis, lumière naturelle et noir et blanc, donnent force et sens au regard de l’artiste. Certaines photos sont particulièrement graphiques, autant d’œuvres où le monde qui nous entoure copie le travail du peintre pour qui sait le voir. Le passé, magnifié à la manière de Robert Doisneau ou d’Henri Cartier-Bresson, propose une joyeuse nostalgie à son public.
« J’ai eu un petit instamatic Kodak vers 8 ans. Vous savez, celui avec le petit flash cube au-dessus… le déclic en fait ! » explique le Vittellois de 54 ans dont le parcours brillant, déjà ponctué par 10 ans d’expositions aux quatre coins du département, lui a permis de remporter différents prix. Si les personnes âgées et les enfants sont ses sujets favoris, c’est sans doute qu’ils illustrent, avec beaucoup d’optimisme, toute la profondeur et la fragilité de la vie et du monde. Le temps passe, la photographie l’arrête et d’autres beautés apparaissent.
Source : www.vosgesmag.fr
0 commentaire