Cet été 2021 devait être celui de la renaissance, de l’espoir : il n’en est visiblement rien. Après plus d’une année placée sous le signe de la pandémie mondiale, d’une épidémie de Coronavirus qui n’en finit plus, nous avons tous le besoin de revivre normalement. Avant de laisser tomber le masque définitivement et d’ oublier les gestes barrières, il faudra passer le cap de l’été puis de l’automne à l’inverse de 2020 où le virus a repris de la force pour nous entraîner vers une nouvelle mesure drastique avec un couvre-feu très contraignant. Croisons les doigts et surtout soyons vigilants, prudence est mère de sûreté. La lumière est au bout d’un tunnel qui nous semble sans fin, nous touchons espérons le au but grâce à un esprit de solidarité.
Forcément, sur les coteaux vosgiens, l’été est en pente douce, récupérateur, salvateur pour nos corps et nos esprits meurtris par une pandémie que l’on avait tous imaginé mais à laquelle on ne croyait pas vraiment. La ligne bleue des Vosges nous soulage de tous les maux ou presque. Le calme de la forêt vosgienne, l’air pur, les lacs, les rondeurs de la montagne vont guérir nos blessures physiques et psychologiques à l’instar des remèdes de grand –mère concoctés sur la base de produits locaux parfois insoupçonnés par les vacanciers. Le département est en effet parcouru par les touristes depuis presque un siècle et demi. C’est pourquoi la UNE du magazine SOMMET est consacrée à la découverte d’une nouvelle affiche créée une fois encore pour la société des Chemins de fer d’Alsace et de Lorraine datant vraisemblablement des années 1930. L’œuvre est remarquable, frappée de la patte d’un très grand dessinateur en la personne de Julien Lacaze, un banlieusard parisien né en 1886 et mort en 1971. En 85 ans le peintre, lithographe, aquafortiste ancien lève de Lemaire et surtout de Renoir a signé de nombreuses œuvres dont plusieurs réalisées pour des campagnes de promotion de différentes régions hexagonales via le Chemin de Fer Français.
Nous vous livrons ainsi l’original dans sa totalité. Les lacs blottis au cœur de la montagne sont parfaitement représentés, comme le petit tunnel de la Roche du Diable. Mais la malice de l’auteur n’était-elle pas de montrer la difficulté de circuler sur les petites routes sinueuses des Hautes-Vosges plutôt que de prendre le train ? A chacun son interprétation, mais avant même de toucher au bonheur de découvrir le massif, il fallait s’y rendre par la voie du rail, le message allait sans doute dans ce sens…
Bonnes vacances à toutes et à tous, soyez prudents en gardant toujours à l’esprit le respect de l’environnement auquel cas la nature Vosgienne se chargerait de vous remettre dans le droit chemin. Parole d’autochtone
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