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vendredi 20 septembre

Manque de médecins : l’Ademat-h écrit aux membres des conseils de surveillance des hôpitaux

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hopital remiremont

Photo d’illustration

Communiqué de l’Ademat-h aux membres des conseils de surveillance des hôpitaux de Remiremont et d’Epinal
20 décembre 2021

Le service de cardiologie des hôpitaux d’Epinal et de Remiremont est menacé dans son fonctionnement par le manque de moyens humains et n’échappe pas au problème de démographie médicale malheureusement bien connu désormais. La crise sanitaire amène l’ARS à faire appel à des renforts de personnels dans cette période de fin d’année.

Suite à la menace qui pèse sur la situation de plusieurs médecins d’origine étrangère sans lesquels les services hospitaliers ne peuvent pas fonctionner correctement et tout particulièrement les services de cardiologie des hôpitaux vosgiens d’EPINAL et de REMIREMONT, l’Ademat-h a alerté dès le 7 décembre dernier la directrice régionale de l’ARS, la déléguée territoriale et monsieur le Préfet des Vosges.

La Préfecture a fait savoir à la presse son intention de ne pas demander l’expulsion et de chercher une solution plus humaine et bienveillante pour permettre à ces médecins étrangers de poursuivre leur activité indispensable aujourd’hui au bon fonctionnement des hôpitaux concernés et particulièrement celui de Remiremont.

L’Ademat-h en a pris acte, mais constate qu’à ce jour, 20 décembre 2021, rien n’a réellement bougé. Un des 2 médecins cardiologues expérimentés ne peut déjà plus travailler et un remplaçant a été recruté pour quelques semaines pour pallier une absence qui risque de se prolonger. Si rien ne bouge, en janvier il n’y aura plus de remplaçant et le seul cardiologue africain encore en poste verra sans doute sa prolongation provisoire de séjour ne pas être renouvelée à son échéance prévue en mars.

En supposant qu’il n’y ait pas de mauvaise volonté, il y a un vrai risque d’inertie en cette période de fête. Or l’accès aux soins pour tous et partout dans des conditions de sécurité suffisante risque de ne plus être assuré à brève échéance en cardiologie. Il y a un vrai risque de perte de chances.

Aussi l’Ademat-h souhaite-t-elle que les membres du Conseil de Surveillance de l’hôpital de Remiremont comme celui du CHED apportent un soutien sans aucune ambiguïté aux personnels qui ont alerté sur une situation gravissime et sollicite le pouvoir discrétionnaire du Préfet pour obtenir une prolongation des autorisations de séjour pour une durée couvrant au minimum celle prévue par les contrats de travail initiaux. C’est le désir des médecins qu’on a su utiliser et c’est une condition urgente et nécessaire pour ne pas prendre de risque supplémentaire de mise en danger des populations.

La direction des hôpitaux, la délégation de l’ARS, les élus, les personnels soignants et les représentants des usagers doivent agir conjointement pour refuser l’inacceptable, c’est-à-dire un traitement strictement administratif qui ne prendrait pas en considération les situations humaines et les besoins de santé qui devraient pourtant être prioritaires. L’Ademat-h ne peut se contenter de déclarations bienveillantes. Elle souhaite des actes concrets.

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