Pub
Pub
Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub
Pub
Pub

vendredi 20 septembre

Un important plan de reboisement pour les forêts romarimontaines

Quelque 3 000 plants de diverses essences

0 commentaire

0

Écouter cet article

DSC_1121

La forêt est une ressource importante pour Remiremont et pour les visiteurs. Lieu de loisir, espace privilégié pour les promeneurs, elle fournie également, évidemment, de grandes quantités de vois. Ce lundi matin, Frédéric Simon, adjoint au Maire en charge du Développement Durable et des Espaces Naturels, Jean-Claude Hutter, conseiller municipal, et Vincent Duval, technicien de l’Office National des Forêts (ONF), ont présenté l’opération de reboisement qui a démarré au cours des mois écoulés.

Chaque année, quelque 8 000 mètres cube de bois sont produits dans les forêts du territoire de la commune. Malheureusement, depuis plusieurs années, on récolte beaucoup de bois mort. Des insectes sont notamment en cause. L’épicéa est attaqué par le typographe, ou bostryche, le sapin davantage par le scolyte curvident. Sur le massif du Corroy, les dégâts liés au bostryche ont beaucoup impacté les arbres. « Ils ont tous séché en l’espace de deux mois », affirme Vincent Duval, technicien de l’Office National des Forêts (ONF). Le bois a été vendu sur pied à 7 euros le mètre cube, contre 40 euros le mètre cube environ en temps normal.

Pour organiser le reboisement, il a été décidé de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, en quelque sorte. Faire une forêt diversifiée. « Ce que l’on a voulu faire, c’est apporter des essences un peu différentes », explique Vincent Duval. Des essences apportées de régions du sud, où l’on trouve des types d’arbres supposés mieux adaptés pour les années à venir. Notamment du pourtour méditerranéen et des alpes. Mélèze, Douglas, Pin Laricio, Cèdre de l’Atlas, Chêne Sessile, Châtaignier. « On espère que les essences vont s’adapter », notamment aux écarts importants de températures. Ce sera une sorte de laboratoire. « C’est un peu un pari sur l’avenir », affirme Frédéric Simon. « Il faut essayer de faire le bon choix ».

Ici, le reboisement est effectué en damier, avec des zones reversées à la régénération naturelle. Après un important travail effectué sur le sol pour ratisser, retirer des ronces et l’excès de végétation, est venu le moment de replanter, à l’automne 2021. Le projet coûte 30 000 euros, pour 2 hectares et demi. Une aide financière a été apportée par l’État à hauteur de 17 000 euros. A Remiremont, quelque 3 000 plants au total sont prévus dans le projet. Et bien évidemment, le travail n’est pas terminé une fois l’arbre en terre. Il faut protéger les plans et entretenir leur environnement. Deux types de protection contre le gibier ont été mis en place : des trois piquets de bois ou une protection en roseau. En juillet, il faudra veiller à éliminer la végétation concurrente, telle que les fougères et les ronces. 

0 commentaire

Laisser un commentaire