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samedi 23 novembre

Festival International Du Film Fantastique : « Le cinéma est vivant, désirable et permis à tous »

Une 29ème édition mise sur orbite autour de la planète Vulcain

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On ne va pas faire durer le suspens plus longtemps, même si le public était un tout petit peu plus discret qu’à l’accoutumé because COVID, l’émotion et la joie étaient palpables ce mercredi soir à l’Espace LAC lors de la cérémonie d’ouverture du 29ème festival International du Film Fantastique de Gérardmer. Cérémonie qui a permis de faire connaissance avec le jury longs métrages, mais pas que…

Un coup d’envoi où l’on aura fait durer un peu le plaisir, c’était de bonne guerre et de bon augure, avec quelques jolies surprises à la clé, comme la présence du réalisateur du film d’ouverture Sean Ellis et de l’actrice Roxane Duran venus soutenir Eight for Silver, celle de l’invité d’honneur du festival Nicolas Meyer, ou encore de Nicolas Martin (journaliste, animateur-producteur de radio scénariste et réalisateur) pour le présenter. L’occasion pour ce dernier de rappeler qu’après C’était Demain et Le jour d’après, le cinéma fantastique ne sera jamais plus comme avant, mais surtout que Nicolas Meyer est un réalisateur qui empoigne les mythes, les fait siens et les modèle, qu’il s’agisse de Sherlock Holmes à Jack l’Éventreur en passant par Star Trek dont il osera « tuer Monsieur Spok » !!! L’ombre de l’une des plus mythiques séries de space opéra planera donc sur cette 29ème édition, accompagnée d’une filmographie grand cru : « Un réalisateur jette des bouteilles à la mer, merci de lire les messages qui sont dedans » précisera d’ailleurs l’invité d’honneur en français dans le texte.

Un top départ idéal pour la grand messe du fantastique, avec tout de même un seul petit regret, l’absence du légendaire Jean-François Duval, ancien adjoint à la Ville de Gérardmer et habitué des discours inauguraux ici, au festival. Un personnage emblématique, présent dans la salle, à qui le maire de Gérardmer ne manquera pas de rendre hommage dans son allocution, c’est bien légitime, tout comme les applaudissements qu’il a récolté pour l’ensemble de son œuvre. Œuvre qui n’est d’ailleurs pas tout à fait achevée puisqu’il est désormais bénévole au sein du festival et surtout qu’il n’économise jamais sa verve. Stessy Speissmann qui a souhaité avoir également une pensée pour Gaspard Ulliel, juré du festival en 2021 et récemment disparu : « Gérardmer, ville de cinéma et ville de ski, était choquée » ajoutera le premier magistrat de la perle des Vosges. Ce dernier a néanmoins souhaité la « rebienvenue » au public, mais aussi aux partenaires, bénévoles, acteurs locaux, Le Public Système Cinéma ainsi qu’à l’association du festival, à tous ceux qui font que cet événement renaît de ses cendres chaque année, ressort de son cercueil tel un vampire à la nuit tombée.

Bruno Barde.

Une joie, un grand bonheur, un réel plaisir de se retrouver, quels que soient les mots, le message était le même chez les officiels qui ont pris le micro, qu’il s’agisse du président du conseil départemental François Vannson, de la conseillère régionale Sylvie d’Alguerre, du Préfet Yves Séguy ou encore du président du festival Pierre Sachot. Le public n’a pas abandonné le cinéma et ce dernier le lui rendra bien. « Le cinéma est vivant, désirable et permis à tous » suggèrera quant à lui Bruno Barde, directeur d’un festival attendu non pas comme le messie, mais comme le fossoyeur, car c’est de fantastique et d’horreur dont il est,

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